Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'affaire Omar Raddad.
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Entre délires obsessionnels et charlatanisme

2856 lectures

Nous sommes le 23 juin 2021. 30 ans auparavant Mme Ghislaine Marchal était lardée de multiples coups d'arme blanche, éventrée et égorgée à deux reprises par son meurtrier, Omar Raddad.

 

 

Depuis 30 ans, les avocats de la défense et leurs affidés des médias ont élaboré le mythe de l'erreur judiciaire.

Depuis 30 ans, les mêmes avocats et les médias ont construit artificiellement un innocent.

Depuis 30 ans, combien d'articles sur Ghislaine Marchal ? Pourtant, la victime c'est elle et non Omar Raddad !

Depuis 30 ans, les thèses les plus délirantes, ineptes, farfelues voire les plus abjectes ont été fabriquées par la défense ; toutes rejetées par la justice.

Depuis 30 ans, la partie civile, volontairement, ne s'est pas exprimée dans les médias. C'est une erreur dans ce monde de l'hyper communication médiatique.

Depuis 30 ans, cette même partie civile tente, sans y parvenir, à faire le deuil de leur défunte suppliciée.

Depuis 30 ans, des aigrefins manipulent les faits.

Depuis 30 ans, les hommes probes et libres qui servent les institutions sont accusés de toutes sortes d'ignominie.

Depuis 30 ans, le dossier que j'ai eu l'honneur de diriger fait toujours autorité.

Depuis 30 ans, des hauts magistrats se sont prononcés sur la culpabilité pleine et entière d'Omar Raddad et les méthodes de la défense.

Depuis 30 ans, on vous ment, on vous manipule, on vous cache les éléments essentiels du dossier et donc la vérité judiciaire.

Depuis 30 ans, on vous décrit Omar Raddad comme la victime du système judiciaire, victime des juges et des gendarmes. Pourtant il n'était, en 1991, qu'un jeune meurtrier, dans la force de l'âge qui a lâchement agressé une personne âgée sans défense.

Depuis 30 ans, les plus hautes autorités judiciaires ont confirmé par des arrêts la culpabilité d'Omar Raddad ; même la Cour Européenne des Droit de l'Homme (CEDH) a rejeté à deux reprises ses requêtes.

Depuis 30 ans... !

 

Une nouvelle requête en révision.

Je pressentais avant ce 23 juin 2021 que la défense allait à nouveau se manifester ; ce qu'elle fit en annonçant sur LCI le nouveau dépôt d'une requête en révision fondée sur une expertise privée selon laquelle 35 traces d'un ADN complet masculin auraient été trouvées dans l'inscription OMAR M'A T.

L'avocate de Raddad, Maître Sylvie Noachovitch insistant sur la particularité de la reproduction de cet ADN qui se trouvait uniquement sur les lettres de sang. C'est important, j'y reviendrai.

Maître Sylvie Noachovitch ne manqua pas de rappeler que la science en la matière a fait d'énormes progrès et elle a tout à fait raison. Aussi, puisqu'elle est, comme moi, éprise de justice et donc de vérité, elle aurait dû inclure dans sa requête en révision, une demande de codification des 10 ng de l'ADN non codifié à l'époque des faits, détecté sur le veston de son célèbre client. Mais, comme je ne connais pas la teneur de la requête, peut-être l'a-t-elle fait ! Et, soyons fou pourquoi ne pas demander une nouvelle expertise du taille-haie où, toujours à l'époque des faits l'expertise génétique n'avait pas exclu qu'il s'agisse de sang humain.

 

Sur quelle(s) base(s) ?

Un rapport d'expertise rendu en 2015 par un expert du nom de M. Olivier Pascal faisait état de la découverte de quatre ADN différents. Sous l'autorité du procureur de la République de Nice, les investigations permettaient de localiser dans la Nièvre un « témoin » dont l'ADN avait partiellement matché et celui-ci était mis hors de cause. Cette requête n'aboutissait pas et le procureur général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence ne donnait aucune suite à la demande de l'avocate.

Maître Sylvie Noachovitch se tournait alors en 2019 vers un autre expert, M. Laurent Breniaux, lequel, à partir du rapport de M. Pascal, aurait découvert ce fameux ADN reproduit à moult reprises sur les lettres de sang.

On peut se poser la question de savoir pourquoi M. Pascal n'a pas trouvé ce fameux ADN ?

Reste qu'il conviendra très certainement d'interpréter scientifiquement cet ADN démultiplié.

Selon le rapport cité par le Monde, la localisation de cette empreinte génétique au niveau des zones d’écriture et plus précisément au niveau des lettres ensanglantées, interroge sur l'activité qui a pu conduire à sa présence. Il est émis l'hypothèse de transfert primaire indirect au moment des faits.

 

L'avis d'un scientifique.

Le général de gendarmerie, François Daoust ex-patron de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN), communique au Point avec son regard de scientifique ; que je reproduits intégralement.

« La lecture de cette seule condition est intéressante mais me laisse un peu sur ma faim n'ayant pas le rapport dans son entier ni la conclusion du docteur Pascal. Pour parfaire l'analyse rapportée par le Monde il faudrait savoir si le reste de la porte sur laquelle est rédigée l'inscription a été prélevé.

Si oui, avons-nous un ou plusieurs ADN similaires ou différents de celui retrouvé le long du tracé des lettres ensanglantées. Si le reste de la porte n'a pas été prélevé il conviendrait de le faire afin de s'assurer que le même ADN n'est pas présent partout ; ce qui contrerait que sa présence, y compris le long du tracé de certaines lettres n'est pas pertinente comme condition irréfragable de la concomitance de l'écriture.

En revanche, si la porte a été prélevée sur toute sa surface et que l'ADN en question est réellement présent seulement le long des tracés des lettres, des vérifications mériteraient d'être réalisées afin de s'assurer que cette absence n'est pas due à une dégradation de cet ADN.

En clair, ce qui était à l’origine un seul et même ADN peut, à cause d'une mauvaise conservation, s'altérer, se dénaturer en plusieurs morceaux. »

Cette analyse scientifique me semble mettre à mal la version de l'avocate de la défense qui, à maintes reprises, a déclaré que cet ADN était reproduit seulement sur les lettres ensanglantées. Et pour quelle raison seulement sur la deuxième inscription ?

Reste, déclare ce scientifique :

« La principale critique faites à cet extrait d'expertise par les spécialistes de l'enquête judiciaire qui concerne la date de dépôt de cet ADN retrouvé par M. Breniaux. La datation du moment du dépôt d'un ADN n'est pas encore scientifiquement robuste. A savoir est-on tout à fait certain que l'ADN que l'on a retrouvé a été déposé au moment du crime ? Néanmoins, si nous trouvons d'autres ADN l'hypothèse d'une dégradation hors les traces de sang est alors difficilement défendable et de nouvelles hypothèses sur sa présence le long du tracé de sang doivent alors être émises et vérifiées dont celle avancée par M. Breniaux. »

Je vous laisse méditer sur cette conclusion.

 

La médiatisation.

Un grand show était organisé le 23 juin sur LCI où Maître Sylvie Noachovitch et Jean-Marie Rouart ont déroulé sans contradicteur – que n'a-t-on pas invité Me Henri Leclerc ou Me Georges Kiejman - leur intime conviction de l'innocence de Omar Raddad. Ce n'est pas nouveau. Si Maître Sylvie Noachovitch était dans son rôle d'avocate de la défense, Jean-Marie Rouart m'est apparu pathétique dans ses critiques éculées sur Me Henri Leclerc, la partie civile, le président Djian, le juge d'instruction Jean-Paul Renard - sait-il seulement qu'il y en eût trois – et bien évidemment moi-même.

Maître Sylvie Noachovitch qui de temps en temps doit consulter ce blog allait me demander de rester à ma place et de cesser de m'acharner. Je suis à ma place, je ne roule pour personne d'autre. Je ne fais que diffuser l'information sur la vérité judiciaire de ce dossier et je m’acharne à démontrer les turpitudes des uns et des autres.

Le lendemain sur France-Info, Maître Sylvie Noachovitch pose la question : qui a écrit les messages en lettres de sang en s'appuyant sur ce que lui aurait indiqué l'expert privé à savoir : c'est le meurtrier qui a mis son doigt dans le sang de la victime.

 

Là c'est du délire obsessionnel !

 

Et elle va remettre en cause comme son illustre prédécesseur la date du meurtre ; le 24 au lieu du 23 car le 24 Omar Raddad avait un alibi incontestable. On comprend mieux pourquoi lorsqu'elle pérorait elle déclarait qu'elle n'avait pas choisi cette date au hasard.

Mais toute cette argumentation se heurtera toujours à la solidité du dossier d'instruction et au blocage de la porte du sous-sol. Elle est en totale contradiction avec l'arrêt de rejet de la cour de révision des condamnations pénales qui avait écarté ces arguments en 2002.

Le dépôt de la requête en révision.

Enfin, le 24 juin 2021, la requête en révision est déposée. Maître Sylvie Noachovitch aime les journalistes et les journalistes aiment Maître Sylvie Noachovitch. Devant la cour de révision selon l'AFP elle allait encore faire son show, entourée de Jean-Marie Rouart le bâtisseur d'innocence, Eric Neuhoff, Jean-François Khan et Georges Fenech. Cet ancien magistrat devenu politicien puis consultant TV.

Ce même Georges Fenech alors que je présentais mon ouvrage au festival du livre de Nice était venu me saluer sur mon stand, me félicitant d'avoir eu le courage d'écrire un livre sur cette affaire.

Je présume que sa présence auprès de Maître Sylvie Noachovitch dans sa nouvelle aventure n'est due au fait qu'il est l'instigateur de la modification en 2014 de la procédure en révision.

 

Attendons donc, avec le recul nécessaire, que se prononce la cour de révision et de réexamen qui dira s'il s'est produit un fait nouveau ou s'est révélé un élément inconnu de la juridiction au jour du procès de nature à établir l'innocence du condamné ou à faire naître un doute sur sa culpabilité.

       

Georges Cenci

Administrateur : Georges Cenci

Restez au courant de l'actualité et abonnez-vous au Flux RSS de cette catégorie

Jacques Jacques ·  28 juin 2021, 15:56

Bonjour M. Cenci.
Ces nouvelles gesticulations médiatiques des défenseurs de Raddad sont pathétiques... Je me posais toutefois deux questions, en cas de procès en révision : 1/ de nouvelles expertises sur les 10 ng d'ADN et le taille-haie seront-elles effectuées ? 2/ M. Denis Bigot sera-t-il entendu comme témoin suite aux éléments communiqués ? Merci et bon courage à vous. Vos soutiens, quoique privés de parole et silencieux, sont nombreux et font savoir dans leur entourage, autant que possible, que les investigations ont été solides et que Raddad est coupable.

Marjenka 2 Marjenka 2 ·  29 juin 2021, 11:38

Depuis trente ans certains morpions se battent pour exister, on les retrouve dans cette affaire ! Certains en tirent publicité, avantages et félicitations de leur fan club de ramollis du bulbes qui les suivent et les encensent ! .... Utilisant même le juge Fenech qui s'est fait avoir comme un bleu sur la véritable respectabilité d' un triste personnage ! Oui, oui, j' ai même vu la vidéo que je vous avais faite parvenir !

Georges Cenci Georges Cenci ·  29 juin 2021, 11:57

Bonjour Jacques.
Entre gesticulations, parades et péroraisons, 30 ans après ce meurtre odieux, la défense n'a rien d'autre que les médias pour tenter de faire pression sur la justice.
La cour de révision et de réexamen ne devrait pas se prononcer sur ces 10 ng d'ADN retrouvés sur le blouson de Raddad ni sur une nouvelle expertise du taille-haie sauf si la défense le demande dans sa requête. Pensez donc !
Quant à Denis Bigot je ne vois pas les raisons que amènerait la cour de révision et de réexamen à procéder à son audition.
Merci de votre soutien et de diffuser le plus largement possible les informations contenues dans ce blog.
Bien à Vous.

. .
Monique Monique ·  30 juin 2021, 00:46

Bonsoir Georges
Je suis contente d'avoir ces nouvelles informations venant de vous mais en même temps ma colère est montée ainsi que de la tristesse pour Madame Marchal en pensant aussi à sa famille. Comment faire son deuil dans de telles conditions ?
Je me suis perdue dans le vrai de l'ADN et des hypothèses, surtout à cause de celles pour faire de Raddad un innocent. Tellement d'affirmations de sa défense ne fait qu'embrouiller les cerveaux. Heureusement que j'ai suivi cette affaire criminelle pour retomber bien droite avec mes idées et ma conviction toujours aussi claires.
Ghislaine Marchal est morte et sa famille la pleure pour toujours! Celà est bien réel.
L'avocate de son assassin s'en fiche complètement ainsi que les idiots qu'elle a inféodé à la cause de son client Raddad, criminel bien vivant et libre. Qu'il s'estime heureux !
Je ne lui donne qu'un droit ou plutôt une obligation : qu'il se fasse oublier définitivement.
Il n'a pas le droit de s'acharner ainsi après avoir été condamné et re re confirmé comme étant l'assassin de Madame Marchal. C'est infecte ! SCANDALEUX
Cordiales salutations
Monique

Xot66 Xot66 ·  12 août 2021, 18:10

Bonjour cher G.CENCI. Lorsque l'affaire éclate je suis très jeune, je commence ma 1ère année de Droit. En dépit des gesticulations de la défense et des journalistes complaisants, dès le début du procès je n'arrive pas à me plier à la propagande qui nous est servie pendant toutes ces soirées au journal de 20H00. J'avais un sentiment inexplicable qu'un enquêteur doué et professionnel était aux commandes et que tous les indices parlaient clairement. Enfin la défense elle-même m'a fait basculer vers les faits et les preuves à trop en faire et allant jusqu à ériger le jugement en acte raciste. C'était les mots de trop, je savais que Omar est un assassin.
Voir qu'encore aujourd'hui, les finances publiques vont être mobilisées pour médiatiser ce personnage (touche-t-il des droits d'auteurs pour les films et autres publications utilisant son nom ?) me fait avoir une pensée émue pour sa victime qui devait se sentir bien seule au moment de passer la ligne et dont la mémoire est encore une fois salie.

Georges CENCI Georges CENCI ·  14 août 2021, 11:14

@ xot66 ; @marjenka et @Monique
Bonjour à tous les trois et mes excuses d'avoir tardé à répondre.
Nous avons encore une fois une nouvelle tentative d'escroquerie de la défense. Pitoyable !
30 ans de tentatives d'escroquerie en tous genres fomentées par deux escrocs notoires, Moreau et Narenjo engagés par des auxiliaires de justice peu regardant sur le sérieux de leurs scoops et notamment la prétendue contre-enquête du ténor de la magouille je veux parler de Roger-Marc Moreau. Et c'est sur ce fatras de prétendues auditions non signées sans aucune valeur juridique que Noachovitch aurait construit sa nouvelle requête... comme son illustre prédécesseur "Jacquouille La Fripouille" !
Si ces méthodes préfigurent la justice de demain, à l'américaine, bonjour la justice !
Je présume que les conseils de la partie civile ne manqueront pas d'être cinglants pour démontrer une nouvelle fois la manipulation évidente de la défense.
Comme je l'ai écrit dans mon ouvrage : comment des hauts magistrats pourraient-ils se laisser berner par un Moreau !
Attendons donc sereinement que se prononce la commission d'instruction de la cour de révision.
Bien à vous.

s0hff s0hff ·  21 septembre 2021, 09:22

Omar a une addiction aux jeux d’argent et aime les putes. Tout son salaire de jardinier marocain des années 90 y passe. Il demande souvent des avances à sa patronne mais là il ne peut plus. Alors Omar a une idée. Une idée conne mais Omar est con. Son idée : tuer sa patronne et lui piquer quelque milliers de francs à aller dépenser chez Partouche. Malgré ses deux enfants en bas âge, Omar n’a pas peur de perdre son boulot en tuant sa patronne. Au pire il retournera dans son Rif natal à vivre d’eau fraiche et de dattes. Donc Omar se motive : il peut gagner un salaire entier ce jour-là, quelle aubaine. Donc Omar se rend chez Ghislaine, la tue et la vole. Mais comme Omar est con, il ne vérifie jamais si Ghislaine est bien morte. (Elle pourrait écrire son nom sur la porte pour le dénoncer … Imaginez le scénario !) Mais Omar n’en a cure. Il se précipite dans la maison et prend tout ce qu’il peut avant de prendre la fuite. Pendant ce temps là, Ghislaine, l’extrême inverse d’Omar de par son intelligence, décide d’utiliser son sang pour écrire le nom de son agresseur. C’est ce que font toute les victimes de meurtres au couteau, Omar aurait dû le savoir. Donc tout en se vidant de son sang, elle rampe jusqu’aux portes de sa cave où elle parvient à inscrire le nom d’Omar deux fois pour pouvoir l’accuser de son meurtre si jamais elle y reste. Oui parce que ça aussi c’est connu, quand on se fait poignarder ou tirer dessus, on dira toujours «  X m’a tué » au lieu de « X m’a poignardé », «  X m’a tiré dessus » ou simplement «  X » . Vous savez que vous allez mourrir alors vous parlez de vous comme si vous étiez mort, c’est tellement logique. L’espoir de survivre, c’est pour les cons et les rêveurs…

Vous croyez tellement à ce scénario que vous en avez fait un site internet. Vous êtes tellement sûr de sa culpabilité (grâce à des super-pouvoirs peut-être) que vous vous rendez pas compte du mal que vous faites à sa famille, ses parents, ses enfants … Ma foi c’est votre droit après tout.

PS : Vous auriez dû appeler votre site OmarlatueR <- c’est plus cohérent

Robin Robin ·  30 septembre 2021, 17:13

@s0hff :

Ce qui serait plus cohérent, ce serait de lire ou de relire avec plus d'attention le livre de M Cenci, et de réfléchir un peu avant de poster un message un peu vulgaire qui multiplie les raccourcis, et qui ne démontre rien, sinon que vous vous laissez emporter par votre parti-pris et votre manque d'objectivité.

 

Je reviens sur quelques points :

  • Le meurtre n'était pas prémédité; - Omar n'est pas allé voir Mme Marchal pour la tuer;
  • Omar n'a pas "pris tout ce qu'il pouvait" dans la maison, à priori "juste" l'argent dans le sac à main;
  • Mme Marchal n'avait pas d'espoir de survie, parce que grièvement blessée et enfermée à double tour sans possibilité d'alerter qui que ce soit;
  • "L'espoir de survivre", ce n'est pas que "pour les cons et les rêveurs", c'est surtout pour les gens qui n'ont pas toutes les chances contre eux;
  • Le message est au passé parce qu'elle savait certainement qu'on ne la trouverait pas à temps;
  • M Cenci n'est pas responsable des torts qui ont été causés à la famille d'Omar, et nul n'est censé fermer les yeux sur les preuves qui s'accumulent contre quelqu'un au prétexte que cela pourrait heurter sa famille.

Par contre je suis d'accord avec vous sur un point : de par son courage, Mme Marchal est bien "l’extrême inverse d’Omar".

Georges Cenci Georges Cenci ·  01 octobre 2021, 16:09

Bonjour @Robin :
J'apprécie toujours vos interventions pleines de bon sens.
Notez que j'ai répondu à ce sohff a la suite de son commentaire.
Voir mon billet : l'ironie et le sarcasme révèlent le vide de l'ignorance.
Bien à Vous.

Robin Robin ·  02 octobre 2021, 09:27

@Georges Cenci :
Bonjour M Cenci. Je vous remercie; j'ai lu votre réponse qui est parfaite. J'espère que s0hff la prendra en compte.
Je trouve qu'il y a souvent une certaine agressivité chez les gens qui se précipitent pour défendre Omar. D'une certaine manière, je les comprends parce qu'ils sont persuadés de défendre un innocent, accusé à tort, etc., mais malheureusement, je pense que la plupart d'entre eux ne se sont pas suffisamment renseignés avant d'intervenir. C'est flagrant! C'est sûr que si ils se sont contentés de regarder le film à la gloire d'Omar, on n'est pas sortis de l'auberge.
On retrouve ça chez M Rouart aussi. Il ne sait pas vraiment de quoi il parle, mais il en parle.
L'offensive médiatique pro-Omar a fait bien des ravages, comme vous le rappelez souvent.

Ajouter un commentaire Fil des commentaires de ce billet

No attachment



À Voir Également

J'ai longtemps cru en l'innocence d'Omar Raddad

[Message de Kévin reçu par courriel, publié avec son autorisation]  

Lire la suite

Le délire médiatique qui a fait de Raddad un martyr

[Courriel reçu de Romana, le 5 Mars 2024]   Cher Monsieur Cenci, J’ai pris beaucoup de plaisir à la...

Lire la suite