Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Encore un nouveau flop pour Omar Raddad et ses défenseurs !

Il l'aura thésaurisée cette onomatopée ! Et ses 17 avocats avec lui !  Mais toute honte est si vite bue ! Finalement, le produit marketing qu'est depuis 1991 le meurtrier de Ghislaine Marchal fait encore vendre du papier et de l'image, et bénéficie à ses avocats et leur affidé, l'énergumène enfumeur Roger-Marc Moreau, qui en profitent pour se faire connaître ou ne pas se faire oublier.

Jusqu'à quand se poursuivra cette hypocrite comédie ? Car il y a trop longtemps que cela dure : bientôt 27 ans que s'amoncellent les supercheries en tout genre. Je vous les rappelle car nous, Français, nous avons paraît-il la mémoire courte.

Par ordre chronologique et peut-être vais-je en oublier :

  • Le deuxième Omar... flop !
  • L'erreur prétendue sur la boulangerie... flop !
  • Patricia Clark et ses allégations...flop !
  • La mise en cause de Vilas-Boas par un ancien détenu de la centrale de Clairvaux... flop !
  • La mise en cause de Liliane Receveau... flop !
  • La scandaleuse, abjecte et fétide accusation à l'encontre de Christian Veilleux... flop !
  • La prétendue découverte d'un couteau dans la baie de Cannes... flop !
  • Le coupe papier prétendument disparu de la Chamade... flop!
  • L'Organisation du Temple Solaire mise en avant par le repris de justice Guy Mouyren... flop !
  • Les révélations tardives de prétendus témoins... flop !
  • Les prétendues violations du secret des délibérations... flop !
  • Les accusations stupides de l'oncle de Raddad... flop !
  • La ridicule accusation de Pablo Cortes Matteo... flop !
  • L'accusation infondée contre Gilbert Foucher... flop !
  • Ma mise en cause par Vergés pour avoir osé écrire un livre sur cette affaire... flop !
  • Enfin la dernière en date, la découverte d'un ADN que l'on ne pourra jamais dater... flop ! 
  • Suite au prochain événement... Car il y aura une suite. A n'en pas douter puisque la stratégie de rupture de la Défense est constante depuis 1991. Pourquoi en changerait-elle vu que la flatterie de l'opinion via les médias collaborationnistes, l'instillation du doute et le discrédit porté sur les institutions fonctionnent à merveille ? C'est la dictature des médias avec leurs pisse-copies qui s'en donnent à cœur joie ! 

 

 

Les scellés à effet boomerang

L'avocate de Omar Raddad, selon les médias, aurait invoqué la modification de l'article 626 du code de procédure pénale pour demander qu'une nouvelle expertise soit réalisée sur les scellés emblématiques de cette affaire ; le chevron et les deux portes supportant l'accusation de Madame Marchal. 

Pour les initiés, vous remarquerez que la demande ne porte pas sur de nouvelles expertises sur le taille-haie où de l'ADN n'avait pu être codifié et dont il n'était pas exclu qu'il s'agisse de sang humain alors que l'on aurait pu s’attendre à de l'ADN végétal ; le chiffon et les vêtements de Omar Raddad plus particulièrement sur son veston où 10 ng d'ADN avaient été extraits sans pouvoir, à l'époque, les codifier. 

Trop hasardeux ! Risque d'effet boomerang ! 

Pour les non-initiés lisez mes explications qui se trouvent sur ce blog.

 

Nouvelle recherche d'un ADN indatable

La loi 2014-640 du 20 juin 2014 aura modifié les articles 622 à 626-1 du code de procédure pénale. Et il résulte de l'article 626 que : « la personne reconnue coupable d'un crime ou d'un délit par une décision pénale définitive ... qui envisagent de saisir la cour de révision et de réexamen d'une demande en révision peuvent saisir le procureur de la République d'une demande écrite et motivée tendant à ce qu'il soit procédé à tous actes qui leur paraissent nécessaires à la production d'un fait nouveau ou à la révélation d'un élément inconnu au jour du procès. La demande doit porter sur des actes déterminés et, lorsqu'elle concerne une audition, préciser l'identité de la personne dont l'audition est souhaitée.

Le procureur statue sur la demande, par une décision motivée, dans un délai de deux mois à compter de la réception de la demande. En cas de refus, le demandeur peut former un recours auprès du procureur général, qui se prononce dans un délai d'un mois. »

C'est donc sur le fondement de cet article que Me Noachovitch aura saisi la justice. La demande consistant à procéder à la recherche d’éventuelles empreintes génétiques non encore identifiées sur certains scellés pour les comparer, s'il en était découvertes, à celles inscrites dans le FNAEG et à celles de certains protagonistes ou proches de l'enquête. Je suppose que la saisine du Parquet de Nice est due à la domiciliation de la personne désignée par le sieur Raddad... Pardon son conseil !  Je suppose !

Quel fait nouveau ? Quel élément de nature à révéler un élément inconnu au jour du procès ? Et selon l'article 622, quel élément de nature à faire naître un doute sur la culpabilité du condamné ou établir son innocence ? Qu'il n'y avait pas trace de Omar Raddad dans la cave ? Nous le savons depuis 1991 !

Le seul élément tangible serait l'identification d'une personne qui ne pourrait expliquer les raisons pour lesquelles son ADN se retrouve sur une pièce à conviction. Et se posera la sempiternelle question à laquelle la cour de révision des condamnations pénales aura répondu. Car il ne faut pas l'oublier cet arrêt qui rejetait la demande de révision en des termes suffisamment clairs et explicites, je cite :

« Attendu que, si la découverte d’empreintes génétiques masculines sur les deux portes servant de support aux inscriptions accusatrices, ainsi que sur le chevron, constitue un élément nouveau, il est impossible de déterminer, à quel moment, antérieur, concomitant ou postérieur au meurtre, ces traces ont été laissées ;

 

Attendu que de nombreuses personnes ont pu approcher les pièces à conviction avant le meurtre et, faute de précautions suffisantes, après celui-ci ; que, dès lors, serait privée de pertinence toute recherche complémentaire sur les empreintes génétiques découvertes, comme sur celles qui pourraient l’être par de nouvelles investigations ; D’où il suit que la demande en révision ne peut être admise ;Par ces motifs, REJETTE la demande en révision ; Ainsi fait et jugé par la Cour de révision et prononcé par le président le 20 novembre 2002.... »

 

 

La communication de propagande

Selon un article de Var-Matin du 23 octobre 2016, Me Noachovitch déclarait, je cite : « avoir été informée dans le cadre du dossier de l'identité de la personne à laquelle correspond cet ADN, mais je n'en dirai pas plus, car des vérifications sont en cours. On sait évidemment que c'est un homme qui a déjà été condamné... puis, elle est plus explicite dans ses accusations lorsqu’elle précise « qu'il s'agit d'une autre piste car j'ai toujours envisagé la piste d'un acte prémédité et commandité. Les investigations menées par le passé ne se sont pas, à mon sens, assez orientées vers l'entourage de Mme Marchal. »

C'est clair, une nouvelle fois, la famille de la victime est la cible. Et je me demande pour quelle raison la justice aurait prétendument communiqué à l'avocate le nom de la personne qui ressortirait du FNAEG alors que la partie civile, à ma connaissance, n'aurait pas été informée. Si l’information sur l'identité de la personne n'est pas mensongère, je trouve cela inéquitable et l'article 626 du code de procédure pénale ne prévoit pas, mais n'interdit pas non plus, au procureur de la République d'informer la partie civile que je sache !

Fin décembre 2017 nous ne connaissions pas encore la conclusion des investigations diligentées sous l'autorité du procureur de la République de Nice. Et on ne savait toujours pas si les gendarmes avaient identifié cette mystérieuse personne, si celle-ci était toujours en vie et si tel était le cas, si elle n'avait pas de bonnes raisons de se retrouver un jour ou l'autre en contact avec les portes de la cave ou parce qu'il s'agirait en fait d'un ancien gendarme ou magistrat ayant eu à manipuler ces pièces à conviction. On ne savait toujours pas si le laboratoire de Nantes avait rendu des conclusions définitives alors qu'il a été saisi le 31 mars 2015. Ces investigations durent donc depuis bientôt 3 ans.

A vrai dire selon le procureur de la République de Nice (Nice-Matin du 1er novembre 2016) « Les deux matériels génétiques comparés ne correspondent pas à 100%. Impossible donc de dire s’ils appartiennent à une seule et même personne. Il va falloir faire de nouveaux prélèvements. »

Le procureur rappelant que : « les identités des personnes faisant l’objet d’un prélèvement génétique sont parfois déclaratives et ne peuvent pas toujours être vérifiées par les services de police. Certains prélèvements apparaissent donc sous de faux noms. La première étape va donc être de s’assurer de son existence réelle puis le localiser si tant qu'il est encore en vie et dans ce cas procéder sur sa personne à un nouveau prélèvement ADN puis enfin procéder à de nouvelles comparaisons qui n'auront de pertinence que si la similitude s'avère cette fois parfaite.»

Et de conclure que si tel était le cas il faudra encore s’assurer que cette mystérieuse personne n’avait pas de bonnes raisons de se retrouver un jour ou l’autre en contact avec les portes de la cave de Ghislaine Marchal. Parce qu’il aurait effectué des travaux chez la riche héritière avant qu’elle ne soit assassinée, ou parce qu’il s’agirait en fait d’un ancien gendarme ou magistrat ayant eu à manipuler ces pièces à conviction.

Alors comment se fait-il que Me Noachovitch prétend connaître l'identité de la personne ressortant du FNAEG ? Un autre mensonge ? La frime ? La communication de propagande ?

Tout cela à la fois. Que ne ferait-on pas pour faire le buzz et étaler sa science dans les médias. 

 

La justice et les escarpins de l'avocate

En attendant, la média sphère spécialiste du copié-collé vous serine depuis le 10 octobre 2016 avec des phrases chocs : rebondissement de taille ; arrestation imminente d'un suspect ; tournant décisif dans l'affaire Omar Raddad ; le suspect aurait été condamné pour violences... j'en passe et des meilleures, cela me rajeunit de 27 ans.

Un suspect violent ! Rares sont les médias qui emploient le mot « témoin » ou plus correctement « personne » ; comme il est stipulé dans le code de procédure pénale, car il faut noter que le FNAEG contient également les empreintes génétiques recueillies à l'occasion d'une procédure de recherche des causes de la mort ou d'une disparition.

Puis, selon le figaro.fr du 5 décembre 2016 inévitablement suivi par la cohorte des bien-pensants qui ne savent que plagier Me Noachovitch rue dans les brancards, se dit très surprise du silence de l'autorité judiciaire à laquelle elle aurait demandé, sans obtenir une réponse, les raisons de ce retard dans l'enquête. La justice doit avoir d'autres priorités à traiter et elle n'est pas aux escarpins de cette avocate.

 

Entre échecs et débâcles... suspens et tiroir-caisse

Je pronostique une nouvelle déconfiture de la Défense. Cela fait 27 ans qu'elle va d'échecs en débâcles judiciaires ; sauf sur le plan médiatique bien évidemment ! Elle s'en remettra ! Tant que le soutien financier permet de souffler sur les braises pour entretenir le suspense... et le tiroir-caisse !

Je pense que les gendarmes de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, à qui l'enquête a été confiée, parviendront à s'assurer de la personne désignée puis remonter dans le temps afin notamment de cerner sa personnalité, sa profession, sa situation familiale et son domicile au moment des faits et expliquer la présence de son ADN sur le support présent à la Chamade etc.

Après le rapport de synthèse de la gendarmerie quelle opportunité s'offrira au procureur de la République ? Si tous les éléments recueillis mettent cette personne hors de cause, la décision de classement sans suite devrait suivre. Si tel n'était pas le cas ce sera à la commission d'instruction des demandes en révision et en réexamen de se prononcer sur sa recevabilité après saisine de la cour de révision et de réexamen.

Et se posera la sempiternelle question à laquelle la cour de révision des condamnations pénales a déjà répondu : cette empreinte a été déposée avant, pendant ou après le meurtre ? Et... irrecevabilité de la requête !

 

Nouvelle baudruche qui se dégonfle

Je reprends ce billet le 21 février 2018... La média sphère s'emballant à nouveau. Retirage de la paperasse. Visages contraints des présentateurs de la télévision. Mais à moindre échelle car la culpabilité avérée et démontrée judiciairement depuis 27 ans est moins porteuse qu'une prétendue innocence médiatique.

Le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, confirmait une information parue dans les médias et évoquait « l'exclusion totale du rapprochement qui avait été fait entre l’empreinte génétique trouvée sur l’un des scellés et un enregistrement au Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques ». Le magistrat précisait que cet énième rebondissement dans cette affaire criminelle « fermait complètement la possibilité que les traces retrouvées sur la porte se trouvent être le fait de personnes enregistrées au Fnaeg ».

Le témoin recherché était localisé dans la Nièvre et mis hors de cause par les militaires de la gendarmerie.

Encore une baudruche qui s'est dégonflée !  Une de plus. Nouveau flop !

 

Mes pensées vont une fois encore vers Madame Ghislaine Marchal, et sa famille à qui je dédie ce billet ; que j'aurais pu titrer : « La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non point à ceux qui prétendent la détenir (Condorcet) ». À ce titre, et ils font partie de celles et ceux qui ont discerné la vérité des manipulations d'opinions, je rends un vibrant hommage au président de la cour d'assises de Nice, Monsieur Armand Djian, les juges assesseurs et les jurés de ladite cour.

Je voudrais conclure en m'adressant à ce meurtrier aux capacités de cynisme, de lâcheté et de mensonge hors du commun, incapable d'assumer ses actes et ses responsabilités et lui dire : qu'il serait temps qu'il respecte la mémoire de celle qu'il a lâchement tuée dans des conditions effroyables ; qu'il se rende enfin compte qu'il n'est qu'une marionnette manipulée depuis 27 ans par celles et ceux qui prétendent assurer sa défense ; que la seule victime est Madame Ghislaine Marchal et qu'il est bien et définitivement le meurtrier.

 

Georges Cenci

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Georges Cenci Georges Cenci ·  27 février 2018, 18:08

Nouveau FLOP pour l'avocate de RADDAD.
Si j'en crois 20 MINUTES du 26 février, l'avocate serait fort ulcérée que le procureur de la République de NICE ne semblait pas prêt à accéder à sa requête. Et aurait confié à ce média : « On a déjà fait toutes les comparaisons nécessaires. Comparer ces nouveaux ADN aux personnes appartenant à l’entourage de Madame Marchal ne servira à rien d’autre qu’à dire qu’ils appartenaient à l’entourage de Madame Marchal. Pour moi, c’est terminé… »
Attendons maintenant la réaction du procureur général d'Aix-en-Provence. Si réaction il y aura !

Georges Cenci Georges Cenci ·  06 mars 2018, 16:10

Nice-Matin le 5 mars 2018

Affaire Raddad: "Pour moi l’affaire est finie", indique le procureur de la République de Nice.
Selon le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, tout ce qui pouvait être réalisé, en matière d’expertise judiciaire, l’a été dans l’affaire Omar Raddad.
"Je ne vois pas ce qui aurait pu être fait de plus." Le procureur indique toutefois avoir informé M. Raddad et son avocat qu’ils avaient la possibilité d’exercer un recours devant le procureur général d’Aix en Provence.
Il pourrait le cas échéant redonner lieu à des actes d’instruction.
Mais Jean-Michel Prêtre a jugé que l’action du jardinier marocain et de son conseil était plus "médiatique que judiciaire".
Il a dit comprendre leur pugnacité, mais a souligné qu’aucun élément offrant un autre regard sur le dossier n’était apparu, et a rappelé la vérité judiciaire du procès: la condamnation du jardinier marocain devant une cour d’assise.
« Pour moi l'affaire est finie, je ne me sens pas das une situation où l'on pourrait dire que la justice n’a pas fait son travail", a-t-il conclu.

Camel Camel ·  21 avril 2018, 11:26

A propos des remarques de Dimi. Omar Raddad avait peut-être un couteau personnel; il ne serait pas étrange qu'il l'ait eu sur lui le jour du crime (s'il ne l'a pas dit aux gendarmes on ne peut pas le savoir).

Si Omar Raddad s'est rendu chez Ghislaine Marchal dès 12 heures, le crime était terminé vers 12 heures 20.

Dans le récit du capitaine Cenci, il est dit qu'"il doit quitter les lieux au plus vite". Certes, mais où est-il donc passé pendant 45 minutes ?

Qu'en ont pensé les enquêteurs et le procureur ?

dimi dimi ·  17 mai 2018, 12:57

Pas faux Camel...de 12h00 à 13h15 que fait Omar...il quitte son travail et va tuer madame Marchal...Or, vérification faite, il l’a en fait appellee sa femme à 12h 51 minutes et ce d'une cabine près de chez lui...12h00 va il tue...12h20 il repart de la chamade...12h51 il telephone...13h15 il travail...25 à 30 minutes pour faire le trajet...Le taille haie...j ai un doute...un couteau pourquoi pas. Pas sur lui, sur place et après tu le jettes...Il faut bien avouer que le seul alibi reste l appel à sa femme et en temps avant et après cet appel tout est faisable...

Camel Camel ·  18 mai 2018, 21:22

Bonjour Dimi.

On ignore si vraiment Omar Raddad a téléphoné à Toulon à 12 heures 51; il peut s'agir d'un autre individu non identifié -il aurait aussi téléphoner le même soir vers 20 heures à son épouse. Pourquoi deux coups de téléphone ce dimanche 23 ?

Les défenseurs d'Omar Raddad voient parfois dans ce coup de fil une sorte d'alibi; mais un homme comme Raddad qui n'est ni tueur professionnel ni psychopathe, pouvait simplement chercher du réconfort: 12 heures 51 aurait plutôt tendance à confirmer l'accusation.

Une fois remis, les idées plus claires, il pouvait téléphoner de nouveau à Toulon le soir...

Camel Camel ·  06 septembre 2018, 16:34

Bonjour capitaine Cenci et bonjour aux intervenants.

On peut aussi imaginer ceci (pour répondre à la question sur l'emploi du temps d'Omar Raddad après le meurtre):

On ne voit nulle part Omar Raddad jusqu'à 13 heures 10, pour la raison toute simple qu'il est resté dans la villa, et peut-être même dans le sous-sol.

Il frappe (12 heures 15); il assiste à l'agonie de Ghislaine Marchal (12 heures 45); il barricade lui-même la porte (12 heures 55); il va récupérer ses billets, se nettoie un peu, range la cisaille, reprend sa mobylette pour s'en aller (13 heures 05).

Voilà qui explique trois choses: où est passé le tueur pendant trois quart d'heure; pourquoi on relève une blessure sur la cuisse, qui semble avoir été faite au moment du décès; pourquoi le message du cellier est écrit sans bavure ni appui.

La barricade peut s'expliquer parce que Raddad aurait voulu retarder autant que possible la découverte du corps (au lendemain par exemple).

Problème: il aurait vu madame Marchal écrire sur les portes. A moins qu'il n'ait lui-même écrit les messages, en pensant écrire une autre phrase (par exemple: robert m'a tué).

Georges Cenci Georges Cenci ·  05 mars 2019, 09:00

Sera-ce la fin de cette sinistre comédie. ?
Le 4 mars 2019 lors de son point presse mensuel, Jean-Michel PRETRE, le procureur de la République de Nice réaffirmait ce qu'il avait déjà eu l'occasion de dire : la preuve positive est impossible.
Il précisait, à l'instar de l'arrêt de la cour de révision des condamnations pénales ; ce que j'ai déjà dit et répété à maintes reprises sur ce blog, qu'il n'y avait pas la possibilité de pouvoir différencier des empreintes génétiques mélangées en fonction de leur date d'apparition sur les portes et le chevron.
Le magistrat précisait que ces objets avaient été manipulés par des dizaines de personnes, y compris à l'audience où on voyait Me VERGES redessiner avec son doigt sur les lettres de OMAR M'A TUER.
Le procureur rappelait qu'il y avait eu un recours, que le procureur général avait souhaité que d'autres actes soient faits et que, sur le résultat, il lui laissait le soin de communiquer.
Cette information était reprise par l'ensemble des médias.
On attend maintenant la décision du procureur général, s'il consent à communiquer, et les calembredaines de l'escroc Roger-Marc MOREAU et de la dernière avocate en date du meurtrier du Ghislaine MARCHAL.
Peut-être vont-ils demander une expertise génétique sur le blouson de RADDAD où, je le rappelle,10 ng d'ADN non codifiés à l'époque avaient été prélevés !
Georges CENCI

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