Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Ceux qui crient à la "fabrication d'un coupable" avouent involontairement leurs propres turpitudes

Courriel reçu de Didier ; le 13 juillet 2017.

Monsieur,

J'ai consulté votre site puis lu votre livre (d'une traite), avec le plus grand intérêt.

Je me souviens parfaitement du tapage médiatique qui avait entouré "l'affaire Raddad" en 1991 même si j'étais enfant à l'époque. Il faut dire que le tapage s'est prolongé au-delà de 1991 !

Récemment je suis tombé par hasard sur le "Dictionnaire amoureux de la justice" de feu Me Vergès dont j'ai lu quelques pages, faisant évidemment référence à l'affaire. Cela m'a donné l'envie de rafraîchir ma mémoire sur ces événements, et c'est ainsi que j'ai découvert votre site.

Pour employer une expression un peu datée, j'ai été édifié ! Le récit de l'enquête menée, dans le cadre d'une procédure stricte, suffit à dissiper les brumes qui ont été répandues par la sainte-alliance des avocats, des détectives d'opérette et des médias. Un seul exemple pour témoigner de ma surprise : j'ignorais que l'impossibilité d'installer le système de blocage de la porte, depuis l'extérieur de la cave, avait été prouvée ! Je n'avais jamais rien lu à ce sujet dans la presse.

Par ailleurs, il me semble qu'une certaine méconnaissance des réalités juridiques facilite les manipulations de l'opinion. Tous ceux qui critiquent l'instruction de l'affaire ignorent manifestement qu'il existait alors un double degré d'instruction (qui palliait l'absence d'un double degré de juridiction, puisqu'un arrêt de cour d'assises n'était pas susceptible d'appel). Dans votre ouvrage, vous citez clairement la dualité entre d'une part l’instruction de premier degré, et d'autre part le rôle de la chambre d'accusation de la Cour d'Appel, qui rend son arrêt de renvoi devant la cour d'assises. Ainsi, quand bien même certains reproches adressés au juge Renard seraient fondés, il serait absurde de jeter l'opprobre sur l'instruction dans son ensemble.

Bref mon intime conviction de citoyen lambda est faite. Tous ceux qui crient à la "fabrication d'un coupable" avouent involontairement leurs propres turpitudes, qui consistent à vouloir fabriquer un innocent !

Recevez mes bien respectueuses salutations.

 

 

Bonjour, 

Vos quelques lignes résument le titre et le sous-titre de mon ouvrage. La manipulation des opinions est flagrante, vous l'avez constatée et son corollaire la malveillance et la malhonnêteté des médias dans leur ensemble. Et cela continue !

Je vous remercie de votre commentaire qui me va droit au coeur et vous prie d'agréer mes sincères salutations.

Georges Cenci 

 

Georges Cenci

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