Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Rouart : La victimisation par le mensonge

Reçu le 30 août 2012 par Philippe Bouvard dans son émission sur RTL «Les Grosses Têtes», l'incontournable Rouart est une nouvelle fois pris en flagrant délit de mensonge. Bien évidemment il n'avait pas de contradicteur !

Et ce n'est pas Philippe Bouvard qui allait lui opposer un démenti ne connaissant vraisemblablement pas l'arrêt de confirmation de sa condamnation pour diffamation publique envers la famille Marchal par la Cour d'appel de Paris. Sinon, à n'en pas douter, il soubresauterait encore !

Ce personnage ne fit qu'étaler une nouvelle fois son mépris profond de la vérité judiciaire de ce dossier. Sa diatribe est connue. Cependant les auditeurs ont dû être sidérés lorsqu'il déclara avoir été condamné à verser 100 000 € de dommages-intérêts à la famille de la victime. Duperie !

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Je n'avais pas, volontairement, énoncé leurs montants dans mon ouvrage ; trouvant cette précision inutile puisque la Cour d'appel de Paris avait confirmé le jugement rendu en première instance par la XVIIème Chambre et mettait à la charge du petit homme vert le paiement de dommages-intérêts avec publication d'un communiqué d'extraits de cette décision dans trois quotidiens (pages 372 à 380 de mon ouvrage "Omar l'a tuée").
Puisque notre enquêteur à la pétrolette ‒ tel qu'on le découvre paraît-il dans le film de Zem ‒ se moque de son auditoire et prend des libertés avec la vérité, je me permets de citer un article (parmi tant d'autres) paru le 10 octobre 2002 à la suite de cet arrêt :

"La cour d'appel de Paris a confirmé ce jeudi la condamnation de l'écrivain et académicien Jean-Marie Rouart à verser des dommages-intérêts pour avoir diffamé la famille de Ghislaine Marchal dans l'affaire Raddad.
Condamné en première instance à verser 34 000 euros de dommages-intérêts, la cour d'appel a réduit à 20 000 euros le montant que devra acquitter le directeur du Figaro Littéraire... Le fils de la victime, Christian Veilleux, a obtenu jeudi 8 000 euros de dommages-intérêts alors que les deux sœurs de la victime et le mari de l'une d'elles ont obtenu 4 000 euros chacun".
(Le Nouvel Observateur)

Alors Monsieur Rouart ; 100 000 ou 20 000 € ?

Georges Cenci

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