Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Rapport d'expertise psychiatrique du Docteur Roure

Vous trouverez ici, sous forme d'images "cliquables" en diaporama (et en .pdf à télécharger en annexe de cet article) une reproduction du rapport d'expertise psychiatrique du docteur Roure sur Omar Raddad.

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Georges Cenci

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Cyril Cyril ·  01 juin 2017, 04:35

Bonjour monsieur Georges Cenci.
Après avoir visionné plusieurs reportages sur l'affaire Marchal, j'ai découvert votre site et je vous félicite pour votre travail et votre engagement.
J'imagine combien vous avez dû être froissé par toutes les campagnes médiatiques dénonçant une "enquête bâclée" et autres...
Néanmoins, je suis frappé par le fait que monsieur Raddad a toujours clamé son innocence dans ce crime, jusqu'à mener deux grèves de la faim. Dans ses apparitions télévisées il apparaît également comme un individu humble, sincère et réservé, sans aucune arrogance ni pédantisme. Alors je m'interroge face à un tel décalage entre l'individu et le crime qui lui est imputé.
A ce titre, j'ai donc consulté le rapport d'expertise psychiatrique du docteur Roure que vous avez mis en ligne et je remarque qu'il indique que monsieur Raddad "n'a tendance ni au mensonge ou à la réticence pathologique, ni à la mythomanie", qu'il n'existe pas non plus chez lui "d'impulsivité pathologique"...
Si monsieur Raddad est bien l'auteur d'un tel crime, alors même qu'il prétendait considérer madame Marchal comme "une mère", ce serait alors un ignoble manipulateur. Si ignoble quant au décalage entre son apparence, ses dénégations et les faits présumés qu'il deviendrait dès lors un cas d'étude pour tous les experts psychiatriques...
Intuitivement j'ai bien du mal à y croire.
La manipulation est certes devenue des plus courante et convenue dans notre société commerciale en perte totale de valeurs morales, mais elle me semble apparaitre de manière criante parmi l'ensemble de ses acteurs politiques ou commerciaux justement.
Aussi il devient plus singulier de se retrouver face à une personne simple qui n'en use pas.
C'est cette sensation de singularité que me renvoie l'attitude de monsieur Raddad.
Alors je m'interroge...
Mes impressions à l'égard de son attitude relèveraient-elles d'un trouble pathologique ?
Ou peut-être est-ce là une question de foi en l'humanité ?
Concrètement, des traces d'ADNs masculins ne correspondant pas à monsieur Raddad ont finalement été retrouvés mêlés au sang de madame Marchal... Ce fait n'est-il pas suffisamment troublant pour remettre en doute une conviction, aussi grande soit-elle ?
Si il s'avérait qu'une autre personne soit identifiée par ce biais, quelle serait votre réaction à l'égard de monsieur Raddad ?
Bien cordialement,
Cyril

Georges Cenci Georges Cenci ·  10 juin 2017, 17:02

Bonjour Cyril.
Entre être et paraître il y a souvent un maelström. Omar Raddad est, vous l'avez lu, un être frustre, égocentrique, qui a une maîtrise parfaite du contrôle émotionnel. Mais lorsque le vernis se fissure c'est un autre homme qui apparaît. On vous l'a dépeint comme un homme travailleur, un bon père de famille, qui ne ferait pas de mal à une mouche. La réalité est toute autre. Je me suis déjà exprimé sur ce blog notamment sur son comportement en détention, sa violence envers une prostituée, ses pics de colère. Sans oublier ses mensonges, une autre nature chez lui.
Le discret jardinier, sous le masque paisible du bon père de famille, qui disait considérer Ghislaine Marchal comme sa mère, n’était qu’un homme comme tant d’autres qui fréquentait les salles de jeux et les prostituées : ce qu'il s'est bien gardé de verbaliser au psychiatre ! Et vous en conviendrez ce n'est pas là l’image parfaite et aseptisée de l’innocence que l’on a brossée à l’opinion publique. Pourquoi ? Comme je l'ai maintes fois exposé : Il est avéré que le condamné est un meurtrier rusé, cynique ; un hypocrite qui simule et dissimule ses sentiments ; qui cherche essentiellement à donner de sa personne morale et plus particulièrement de ses tendances et de ses sentiments, de ses opinions et de ses croyances une conception erronée ; mettant, en faussant la valeur des faits, le mensonge au service de l'hypocrisie ; un menteur qui simule et dissimule sa pensée et trompe autrui sur les faits. C'est un parfait imposteur.
Mais vous n'êtes pas obligé de me croire !
Quant à votre question sur l'ADN je suis d'une sérénité... Vous devriez lire tous les billets que j'ai écrits à ce sujet sur ce blog.
Pour votre information, j'ai dans les starting-blocks depuis fin octobre 2016 un écrit sur ce thème mais j'attends bien sûr le résultat de la comparaison des ADN.
Bien cordialement

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