Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'affaire Omar Raddad.
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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Toute la chronologie judiciaire de l'affaire Omar Raddad

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23 juin 1991 - Meurtre de Ghislaine Marchal née De Renty.

 

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24 juin 1991 - Découverte du corps dans la cave de La Chamade.

25 juin 1991 - Arrestation à Toulon de Omar Raddad.

27 juin 1991 - Mise en examen d'Omar Raddad pour homicide volontaire.

11 mars 1993 - Ordonnance de transmission du dossier au Procureur général près la Cour d'appel d'Aix-en-Provence.

14 avril 1993 - Arrêt de la chambre d'accusation de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence renvoyant Omar Raddad devant la cour d'assise des Alpes-Maritimes.

Du 24 janvier au 2 février 1994 - Procès devant la cour d'assises de Nice - condamnation d'Omar Raddad à 18 ans de réclusion criminelle.

9 mars 1995 - Arrêt de rejet du pourvoi en cassation par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

23 mai 1996 - Décret de grâce partielle de 4 ans et 8 mois du Président de la République.

4 septembre 1998 - Libération conditionnelle d'Omar Raddad.

27 janvier 1999 - Dépôt d'une demande en révision présentée par la défense du condamné.

19 octobre 1999 - Jugement de la XVIIème chambre du tribunal correctionnel de Paris mettant à la charge de Claude Perdriel et Alain Chouffan du Nouvel Observateur, la co-responsabilité des imputations et propos ayant porté atteinte à l'honneur et à la considération de Christian Veilleux et allouant à ce dernier des dommages-intérêts en réparation de son préjudice.

25 juin 2001 - Décision de la commission de révision des condamnations pénales - saisine de la Cour de révision.

29 janvier 2002 - Jugement de la XVII ème chambre du tribunal correctionnel de Paris mettant à la charge de Roger-Marc Moreau et Christophe Dechavanne, la co-responsabilité en qualité d'auteur et de complice des imputations et propos ayant porté atteinte à l'honneur et à la considération de Christian Veilleux. Appel de ce jugement sera rendu le 26 février 2003.

19 février 2002 - Jugement de la XVII ème chambre du tribunal correctionnel de Paris mettant à la charge de Jean-Marie Rouart, la responsabilité des graves imputations et propos ayant porté atteinte à l'honneur et à la considération des membres de la famille Marchal, et ordonnant l'exécution provisoire pour les réparations civiles.

10 octobre 2002 - Arrêt de la Cour d'appel de Paris qui confirme la décision de la XVIIème chambre mettant à la charge de Jean-Marie Rouart le paiement de dommages-intérêts avec publication d'un communiqué d'extraits de cette décision dans trois quotidiens.

17 octobre 2002 - Examen de la requête en révision par la Cour de cassation réunie en Cour de révision. L'avocat général, Laurent DAVENAS, rejette la requête. La décision sera rendue le 20 novembre.

20 novembre 2002 - La Cour de cassation réunie comme Cour de révision rejette la requête formée par la défense. Décision qui atteste, si besoin était, que l'affaire Omar Raddad n'a jamais été une erreur judiciaire.

28 mai 2003 - Arrêt de la Cour d'appel de Paris qui confirme, en ses dispositions civiles, la décision de la XVIIème chambre du tribunal correctionnel de Paris et met à la charge de Christophe DECHAVANNE-BINOT et Roger-Marc MOREAU le paiement de dommages et intérêts.

2008 - Nous apprenons que la C.E.D.H (Cour Européenne des Droits de l'Homme) à Strasbourg avait rejeté les deux requêtes déposées par l'avocat de Raddad contre l’État Français successivement en 1995 (requête 28709/1995) et 2003 (requête 7490/2003).

 

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1er décembre 2008 - Le condamné Raddad est reçu à la Chancellerie. Il demande que les traces d'ADN (de contamination) retrouvées en 2000 soient inscrites au FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques). Les services de Mme Rachida DATI, ministre de la justice, garde des Sceaux ne donnaient aucune suite.

1er août 2010 - La même demande est déposée à la Chancellerie, Mme Michèle Alliot-Marie étant ministre de la justice.

Avril 2011 - La chancellerie, M. Pascal Clément étant Garde des sceaux, ministre de la Justice, prescrit au parquet de Grasse de désigner un expert afin de tenter d'établir le profil génétique des ADN d'origine masculine révélés par l'expertise de 2001 pour les inscrire au FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques).

29 juin 2011 - Le parquet de Grasse indique par voie de presse qu'il n'était pas en mesure d'établir un profil génétique à partir des traces d'ADN retrouvées mélangées au sang de la victime.

Septembre 2013 - Le condamné Raddad dépose auprès de la Chancellerie, Madame Christiane Taubira étant ministre de la justice, une énième demande d'inscription des traces ADN au Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques.

Novembre 2015 - Le parquet de Nice informe que des ADN retrouvés sur les deux portes et le chevron ont pu être codifiés et vont être transmis au FNAEG pour comparaison avec les profils centralisés dans ce fichier.

Octobre 2016 - Le Parquet de Nice informe que les empreintes génétiques codifiées ne correspondent ni avec celles de Omar Raddad ni avec les possibles suspects désignés par la Défense. La comparaison de ces traces avec celles contenues au FNAEG n'a pas encore été réalisée.

20 octobre 2016 - Le procureur de la République de Nice révèle qu'une des traces ADN relevées sur des scellés pourrait correspondre à une empreinte génétique enregistrée dans le FNAEG. Le magistrat évoque "un soupçon" d'identité devant encore être confirmé par des analyses en laboratoire.

31 octobre 2016 - Selon les médias relayant France Bleu Azur, l'ADN ne serait pas confirmé car l'"Institut Nantes Atlantique" chargé de l'analyse ne pouvait certifier le lien à 100%.

Le 26 février 2018 - Selon les médias, la justice vient de mettre hors de cause un suspect dont l'ADN correspondait en partie à celui enregistré au FNAEG. Cet homme a été localisé dans la Nièvre par les gendarmes de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille. Le résultat de comparaison s'avérait négatif. Cette information était validée par le procureur de la République de Nice qui ne donnait aucune suite à une demande de contre-expertise de l'avocate de Raddad précisant que cet énième rebondissement dans cette affaire criminelle "fermait complètement la possibilité que les traces retrouvées sur la porte se trouvent être le fait de personnes enregistrées au FNAEG" et ajoutait : "On a déjà fait toutes les comparaisons nécessaires. Comparer ces nouveaux ADN aux personnes appartenant à l’entourage de Madame Marchal ne servira à rien d’autre qu’à dire qu’ils appartenaient à l’entourage de Madame Marchal. Pour moi, c’est terminé…"

Le 20 septembre 2018 - Sur la chaîne d'information LCI l'avocate de Raddad déclarait avoir déposé un recours auprès du procureur général près la cour d'appel d'Aix-en-Provence contre la position du procureur de Nice et avoir obtenu du procureur général qu'il fasse suite à ses recours. Elle concluait qu'il y aura donc de nouvelles comparaisons des ADN avec les proches de la famille. Cette information n'a pas été corroborée par l'autorité judiciaire.

Le 14 mars 2019 - M. Robert GELLI, procureur général près la cour d'appel d'Aix-en-Provence informait, suite à la dernière demande de la défense, que les nouvelles auditions et expertises n'avaient rien donné. Le magistrat concluait, comme le procureur de la République de Nice, qu'il n'y avait plus lieu à faire d'autres vérifications. Il mettait fin à la polémique savamment entretenue depuis bientôt 28 ans par les manipulations avocato-médiatiques.

Le 24 juin 2021 - Dépôt d'une nouvelle requête en révision présentée par la défense du condamné.
 
Le 25 novembre 2021 : Audience devant la commission d'instruction de la Cour de révision et de réexamen des condamnations pénales. Seules sont convoquées deux avocates : Me Sylvie NOACHOVITCH pour la défense et Me Anne SEVAUX pour la partie civile.
 
Le 16 décembre 2021 : La commission conclue qu'elle sursoit sur les demandes d'actes présentées par le requérant et le bien fondé de sa requête et ordonne un complément d'information.
 
Le 19 mai 2022 : Audition des deux avocates devant la commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen ; de la Défense et de la partie civile, pour un complément de plaidoirie. La commission d'instruction décide un complément d'information et fixe une nouvelle audience au 15 septembre 2022.

Le 15 septembre 2022 : la commission d'instruction de la Cour de révision et de réexamen après les plaidoiries des parties et les observations de l'avocat général décidait qu'elle se prononcerait le 13 octobre sur la recevabilité de la requête sans ordonner un complément d'information.

Le 13 octobre 2022 : la commission d'instruction de la cour de révision et de réexamen rend une ordonnance d'irrecevabilité de la requête déposée par la défense du meurtrier.

 

Georges Cenci

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Nagui86 Nagui86 ·  24 juin 2011, 00:27

Comment pouvez vous dire que vous êtes objectif alors que vous êtes responsable de la construction du dossier à charge?!!

Georges Cenci Georges Cenci ·  24 juin 2011, 08:39

@Nagui86 :

Vieille, très vieille antienne avocato-médiatique de l'enquête bâclée et à charge. Pensez on me la sert depuis 20 ans !

Prenez le temps de lire sur ce site "bilan judiciaire en marge de l'affaire".

Vous parlez de "construction du dossier à charge". Sur quels actes de procédure vous basez-vous pour écrire pareille ineptie. Peut-être voulez-vous parler de l'enquête de moralité très favorable à celui qui était à l'époque des faits inculpé d'homicide volontaire et qui a été effectuée par la gendarmerie sous ma responsabilité ! 
Pour votre culture générale sur cette affaire dans la mesure où vous n'aurez pas accès au dossier, lisez mon livre OMAR L'A TUEE - Vérité et manipulations d'opinions. Bien à vous.
wassi wassi ·  28 novembre 2011, 22:07

@Georges Cenci
Mr voila vous allée lire une gamine de 19 ans choqué par tout ce quel a vu et entendu a propos de cette histoire. C'est incroyable toute l'énergie la motivation pour mettre au fond du trou un homme innocent, ou disons simplement un homme que l'on a lancé a gauche a droite la ou l'on voulez que vous n'avait pas voullu écouté, ou bien meme trafiquer tout absolument tout, de preuve à témoin a votre guise, un homme qui n'a jamais fait de mal a qui que se soit apar les moutons.
Je me demande une chose une seul chose comment toute ces personne arrive à ce réveiller le matin a se regarder dans le miroire, embrasser sa femme, caliné ses enfant pendant qu'un homme pedant 7 ans cri haut est fort sont innocence mais quel honte à votre place très sincérement je ne pourrais pas, vous etes comme le vrai assasin vous voulais l'assasin mais pas la vérité c'est choquant vive la france.........

Georges Cenci Georges Cenci ·  30 novembre 2011, 05:02

@wassi :
Chère Mademoiselle.
Votre commentaire est révélateur d'un état d'esprit égaré par l'ignorance. Vous vous limitez à étaler vos sentiments sans argumenter sur le fonds. De ce fait votre texte est sans intérêt et dans l'ensemble assez grotesque pour mériter une réponse plus approfondie. La lecture de mon ouvrage vous serait très profitable pour asseoir votre conviction sur la culpabilité ou la prétendue innocence de votre héros !
Avec mes sentiments respectueux

Divo Divo ·  01 décembre 2011, 09:39

Globalement, si je me rėfère à vos commentaires, ce site est juste une vitrine pour vendre votre livre. Toutes vos réponses nous propose de l acheter pour connaître "La vérité"... Un peu gros !

Georges Cenci Georges Cenci ·  01 décembre 2011, 18:34

@Divo :
Bonjour.
A l'avenir dois-je m'abstenir de faire référence à mon livre ! Quoique vous en pensiez, je citerai mon ouvrage chaque fois que cela me paraîtra nécessaire. N'est-ce pas le seul support de la pensée faisant référence au dossier de l'information judiciaire ?
Vous voudrez bien noter que je ne l'ai pas écrit pour faire du fric mais pour simplement informer les personnes encore intéressées par cette affaire. Et elles sont nombreuses.
Peut-être ignoriez-vous, avant de visiter ce site, que ce livre existait ? Vous admettrez que sur mon blog je cite les ouvrages écrits par Vergés, Rouart, Raddad et bien d'autres. Vous voyez que je ne fais pas de l'ostracisme envers eux.
J'espère que mon ouvrage figurera dans la vitrine de votre bibliothèque, aux côtés des auteurs précédemment cités. C'est un bon moyen de comparer les thèses des uns et des autres.
Je vous remercie de votre commentaire et vous prie de croire à mes sincères salutations.

Foldingo Foldingo ·  15 septembre 2012, 16:37
Bonjour,
Une ou deux petites choses m'intriguent, des détails certainement...
J'essaie de garder un avis objectif sur cette affaire, j'étais plutôt jeune lors du déroulement des événements ; plus ou moins 8 ans, et pourtant j'en ai un assez bon souvenir, et une chose me revient dans mes idées de l'époque, en tant que victime me vidant de mon sang, pourquoi perdre mon temps à construire une phrase alors qu'un simple prénom aurait suffit, et de surcroît de faire une faute aussi énorme, et comme si cela ne suffisait pas, je décide de mettre une deuxième couche un peu plus loin.. Des fois que les inscriptions, là où elles sont, échapperaient aux yeux des enquêteurs.
Je lis un peu plus haut dans les commentaires précédents : "Vous parlez de 'construction du dossier à charge'. Sur quels actes de procédure vous basez-vous pour écrire pareille ineptie."
J'en conclue donc, que vous n'avez pas mené d'enquête à charge... Cependant, je reste perplexe à ses dires, je peux concevoir la véracité de vos propos, juste je me demande, après l'arrestation de Omar Raddad, survenue le lendemain de la découverte du corps, avez-vous exploré d'autres pistes, ou avez-vous tout simplement réuni toutes les "preuves" pour l'accabler ?
Je n'y connais pas grand chose, mais il me semble, que si dans une enquête, nous n'étudions pas toutes les pistes plausibles, mais que nous ne faisons qu'accumuler des preuves contre une seule personne, cela porte un nom.

Vous dites : "Selon le film, Madame Marchal aurait été tuée le lundi 24 juin, ce qui disculpe Omar Raddad qui se trouvait à Toulon ce jour-là. Mais la conclusion des trois experts - parmi lesquels le professeur Dominique Lecomte, directeur de l’Institut médico-légale de Paris - mandatés par la commission de révision est tout autre et sans équivoque : Madame Marchal est morte entre 11h45 et 14h le dimanche 23 juin et non le 24."
J'ai vu le film "Omar m'a tuer" de Roschdy Zem, certes il reste une fiction et je le prends comme tel, pourtant si mes souvenirs sont bons, lorsque le sujet de la date de décès est évoqué il est également précisé, qu'il y aurait plusieurs rapports d'autopsie, le premier innocentant Raddad, le second idéal pour l'inculper.
Il est aussi question d'un appel téléphonique à partir d"une cabine publique, discréditant la thèse que Raddad serait coupable.
Sont-ce des affabulations ? Tous ces faits seraient erronés ?
Vous restez persuadé de la culpabilité d'Omar Raddad et quoi que nous dirions vous ne changerez pas d'avis, une question me vient, s'il est coupable, pourquoi ne pas se contenter de la grâce présidentielle obtenue et vivre sa vie paisible ?

Pourriez-vous, expliquer plus précisément ceci s'il vous plait, je ne suis pas sure de comprendre :
"1er décembre 2008 - Le condamné Raddad est reçu à la Chancellerie. Il demande que les traces d'ADN (de contamination) retrouvées en 2000 soient inscrites au FNAED (Fichier national automatisé des empreintes digitales). Les services de Mme Rachida DATI, ministre de la justice, garde des Sceaux ne donnaient aucune suite.
1er août 2010 - La même demande est déposée à la Chancellerie, Mme Michèle Alliot-Marie étant ministre de la justice.
Avril 2011 - La chancellerie, M. Pascal Clément étant Garde des sceaux, ministre de la Justice, prescrit au parquet de Grasse de désigner un expert afin de tenter d'établir le profil génétique des ADN d'origine masculine révélés par l'expertise de 2001 pour les inscrire au FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques)"?


Et enfin, je vous cite "je ne l'ai pas écrit pour faire du fric mais pour simplement informer les personnes encore intéressées par cette affaire".
Pourriez-vous m'indiquer le lien à suivre pour lire votre livre, je suppose qu'il a été mis en ligne gracieusement pour tous les internautes avides de savoir, puisqu'il a été écrit pour informer et non pour vous enrichir.

Salutations
Georges Cenci Georges Cenci ·  17 septembre 2012, 06:06

@Foldingo : Bonjour.
Pourquoi la victime n'a pas écrit tout simplement le prénom de son meurtrier ? Par dérision, je pourrais écrire que nous n'avons pas eu le temps de lui demander ! Plus sérieusement, relisez ce que j'ai déjà écrit dans la rubrique "commentaires" sur le même sujet !
Une faute énorme dites-vous ! Vous n'avez pas dû lire mes explications et les rapports des experts en écriture et de celui de l'expertise sur la lucidité de la victime (à lire rubrique "Quelques pièces du dossier"). Merci de vous y reporter.
Dans l'un des 6 tomes du dossier de l'instruction se trouvent les démarches que nous avons effectuées pour vérifier toutes les hypothèses. Plusieurs "pistes" ont été suivies tant en France qu'à l'étranger. Nous n'avons pas accablé, comme vous dites, Raddad mais nous avons diligenté une enquête à charge et à décharge, comme le sont les enquêtes criminelles et nos investigations et celles des juges d'instruction ont permis à la justice de se prononcer sur sa culpabilité.
Je vous prie de bien vouloir consulter mes commentaires, les expertises et le procès-verbal aux fins d'inhumer à la rubrique "Quelques pièces du dossier" qui répondent à vos questions sur la date du meurtre, le créneau horaire. Lire également l'arrêt de rejet de la requête en révision de la Cour de cassation à la rubrique "Principales décisions de justice" et les observations de l'avocat général devant la Chambre criminelle de la Cour de cassation.
Comment démontrer que la date de la mort était bien le 23 et non le 24 ; simple faute de frappe du légiste ou pression du juge sur les trois légistes ? Les ordonnances et les rapports d’expertises que j’ai en ma possession démontrent clairement qu’il s’agit d’une erreur matérielle de dactylographie de la secrétaire ayant rédigé le rapport.
Dès la fin de l’autopsie pratiquée le 28 juin 1991 par TROIS légistes où je représentais la juge d’instruction, j’ai rédigé un extrait aux fins d’inhumer que j’ai remis au service de l’état civil de la mairie de Mougins. Les conclusions de la levée du corps et de l’autopsie avaient permis aux légistes de dater la mort le 23 juin 1991 entre 11 heures 45 et 14 heures. C’est cette date qui était portée sur cet extrait (vous y reporter).
Le 2 novembre 1991, les experts rédigeaient leur rapport où il était commis cette faute sur le quantième du mois.
Le 15 décembre (D267), les experts signalaient au juge d’instruction qu’à la lecture du rapport qu’ils lui avaient adressé, une faute venait modifier la date du décès et qu’il fallait lire le 23 juin et non le 24 comme cela avait été dactylographié.
Le juge, par ordonnance, demandait à ceux-ci de préciser sur quels éléments objectifs ils avaient pu indiquer que le décès remontait au dimanche 23 juin 1991. Le rapport (D399) très circonstancié confirmait la date du décès au 23 juin.
C’est ainsi que cette erreur matérielle est devenue, depuis, un pétard mouillé dont les avocats et leur complice, la Presse dans son ensemble, se sont longtemps gargarisés.
Ces gesticulations n’ont pas ébranlé la conviction de la commission de révision et de la cour de révision qui ont rejeté l’argumentation de la défense.
Le juge d'instruction n’a jamais fait pression sur les experts mais a tout simplement rendu les ordonnances qu’il devait rendre pour une bonne administration de la justice, à charge et à décharge.
L'appel téléphonique ne disculpe pas du tout Raddad car tenant compte des données de l'enquête il avait entre 35 et 40 minutes pour accomplir son acte meurtrier.
Voici ce que relatait mon rapport de synthèse :
"...Dans un premier temps, nous recensons les cabines publiques implantées dans le voisinage de l’inculpé en raison de ses déclarations faisant état d’un appel à sa belle-famille, le dimanche 23 juin 1991 en soirée. France-Télécom nous adresse les listings des communications établies à partir de ces cabines. Aucun appel à destination de Toulon n’est enregistré.
Affinant nos recherches, nous identifions toutes les cabines implantées sur l’itinéraire : chemin St-Barthélémy - domicile Omar Raddad. C’est à partir d’une cabine, la n°407, installée rue Franklin Roosevelt au Cannet, qu’un appel est enregistré à 12 h 51 min 19 s, le 23 juin 1991 à destination de Chérachni Aïcha, belle-mère de l’inculpé. Cette communication a duré 2 min 17 s. La cabine fonctionne à carte.
Dès le départ de l’enquête, des contradictions apparaissent en ce qui concerne cet appel téléphonique. C’est tout d’abord Omar Raddad, pendant sa garde à vue, qui ne le précise pas et le situe à plusieurs reprises en début de soirée. L’enquête détermine qu’aucun autre appel n’a été passé ce jour-là à destination du domicile de sa belle-famille.
Dans le but de vérifier la déposition de l’inculpé qui déclare qu’il appelait régulièrement son épouse à Toulon, nous consultons, pour la période du 1er au 24 juin 1991, les dizaines de milliers de communications établies à partir des 333 points-phones et 564 cabines publiques de la région cannoise. Dix appels ont été recensés.
Mais tout cela n’est que détail d’une enquête bâclée n’est-ce pas ? Détail d’un inculpé qui se souvient du prix des pâtisseries mais oublie cette communication. Mais est-ce bien lui qui a téléphoné ? Comment Raddad a-t-il pu l’oublier cet appel téléphonique, dont il ne fera état par courrier que le 2 juillet 1991 ? En tenant compte des éléments probants du dossier, à savoir l’heure à laquelle Raddad quitte le mas St-Barthélémy et l’heure à laquelle cet appel est recensé, il s’écoule 51 minutes. Plusieurs minutages des itinéraires ont été réalisés, dans les conditions les plus approchantes, avec un cyclomoteur identique à celui de Raddad. Toutes les possibilités ont été plusieurs fois considérées. Quelle que soit la situation, déclarée ou supposée, il dispose, hors délais de circulation, de 35 à 40 minutes, délai largement suffisant, pour se rendre à La Chamade et accomplir son forfait."

En ce qui concerne les ADN, merci de bien vouloir vous reporter à la rubrique "Actualités : les empreintes génétiques non exploitables", aux observations de l'avocat général développées devant la Cour de cassation et à l'arrêt de rejet de ladite Cour.

Sachez, cher impertinent, que j'ai un contrat d'édition qui m'interdit, et c'est logique, de mettre mon ouvrage gratuitement en ligne. Je ne vous cache pas que depuis 2003 je suis devenu riche grâce à la vente de mes ouvrages. Et je ne perçois, impôts, CSG et autres retenues, que 1,987 € par ouvrage. Alors imaginez !
J'ai passé quelques minutes pour répondre, gratuitement, à vos questions alors que les réponses se trouvent dans ce blog et dans mon ouvrage "Omar l'a tuée – Vérité et manipulations d'opinions" ( lien sur ce blog ! ) Vous pourrez comparer avec le film à la gloire du meurtrier.

J'oubliais ! Je reste persuadé de la culpabilité de Raddad, comme les 73 juges du siège qui, indépendamment des trois juges d'instruction du TGI de Grasse et ceux de la Chambre d'accusation de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence, ont participé aux décisions relatives à la culpabilité et à la régularité des procédures (Français et étranger).
Mais, comme cet individu est devenu un produit marketing vous n'avez pas fini d'entendre parler de cette affaire.

Mais au fait avez-vous eu une pensée pour la victime, Ghislaine Marchal ?

A vous lire.
Cordialement

louis louis ·  17 décembre 2012, 22:12

Bonjour monsieur Cenci, qu'en est-il des résultats de cette dernière requête d'Omar Raddad?
A t-il eu gain de cause ou sa demande n'a pas abouti?
Merci d'avance pour la réponse.

Georges Cenci Georges Cenci ·  20 décembre 2012, 06:26

@louis : Bonsoir.
Je me suis exprimé sur cette dernière requête visant à l'inscription des empreintes génétiques au FNAEG (cf. "Les empreintes génétiques non exploitables" en suivant ce lien : http://omarlatuee.free.fr/index.php... ).
Je n'en connais pas les suites mais à mon avis il n'y en aura aucune dans la mesure où il n'a pas été possible, en son temps, de les codifier. Comment et quel est l'intérêt d'inscrire au FNAEG des empreintes non codifiées ?
Cordialement.

Guy Guy ·  01 décembre 2013, 14:22

Bonjour,
Après avoir retourné le corps découvert dans la chaufferie ce lundi 24 juin 1991 en début de soirée, pourriez-vous nous dire si Mme Marchal était maquillée ou pas ( fond de teint, fard à paupières, mascarat, rouge à lèvres, etc... ) ?.
Merci.

Georges Cenci Georges Cenci ·  03 décembre 2013, 07:15

@Guy : Bonjour ;
Le jour de la découverte du corps de Mme Marchal, celle-ci n'avait pas le visage maquillé. A la page 37 de mon ouvrage j'écris ceci : «... Tout est convenablement rangé à l’exception du lit qui est défait et sur lequel se remarquent un nécessaire de maquillage, un miroir, des lunettes de vue...» (cf.photo ici : http://omarlatuee.free.fr/public/20...) . Puis, à la page 63 : « ... Que fait Ghislaine Marchal ce dimanche matin dans sa résidence ? Elle a l’habitude de se lever tard, prépare son petit déjeuner qu’elle prend au lit puis commence des mots croisés. C’est une habitude chez elle. Entre 10 h 30 et 11 h, elle appelle Colette Koster, lui confirme qu’elle sera présente à 13 h, comme convenu, au repas d’anniversaire de son mari. Plus tard, c’est son amie Eugénie de Paolis qu’elle joint au Royaume-Uni. La communication est formellement établie par France-Télécom entre 11 h 29 min 23 s et 11 h 41 min 21 s. Après avoir raccroché son combiné téléphonique, alors qu’elle est sous la douche, le téléphone sonne. C’est Erica Serin : « Laisse-moi finir de prendre ma douche, je te rappelle. » Elle téléphone effectivement à son amie deux ou trois minutes plus tard. Il est 11 h 48. Elle lui confirme qu’elle se prépare pour le déjeuner des Koster et que lundi, comme prévu, elle l’attend à La Chamade »
Cf. extraits des auditions de Eugénie de Paolis : « Le dimanche 23 juin 1991, j’ai reçu un appel téléphonique de Ghislaine. Je lui avais demandé de me trouver un véhicule de location à un prix raisonnable, car comme l’an dernier je venais passer deux mois d’été à Cannes. Elle me téléphonait pour me dire qu’elle n’avait rien trouvé. Elle était très pressée car elle devait sortir et elle n’était pas du tout prête. Elle semblait seule dans sa maison lorsqu’elle m’a téléphoné. Elle ne m’a pas fait part d’une quelconque crainte, m’a paru tout à fait normale » et Erica Serin : « Dimanche 23 juin 1991, j’ai téléphoné à Mme Marchal vers 11 h 45, j’ai parlé avec mon amie, pas longtemps car elle était en train de se préparer pour sortir. Elle m’a confié qu’elle sortait pour déjeuner et m’a confirmé qu’elle m’attendait le lendemain à déjeuner. Mme Marchal m’a demandé d’acheter les journaux, Nice-Matin et Le Figaro. Au cours de cette conversation, elle m’a paru tout à fait normale et ne m’a fait part d’aucune inquiétude. »
C'est après cet appel que Ghislaine Marchal se rend au sous-sol de sa résidence où elle sera sauvagement agressée. Elle ne portait pour seul vêtement que son peignoir ; il lui restait effectivement à parfaire sa mise.
J'espère avoir répondu à votre question.
Cordialement

Félix Félix ·  18 mai 2015, 23:58

Bonsoir,

J'aurais voulu avoir votre sentiment sur la persistance, l'entêtement qu'a Raddad de demander sa réhabilitation (cf. les expertises ADN demandées dernièrement par Me Noachovitch). Aussi troublantes que ces diligences puissent paraître pour certains, elles n'enlèvent rien à ma conviction et au dossier accablant contre Raddad, je le précise !

Pour être plus direct, selon vous Raddad a-t-il par ses grèves de la faim durant l'instruction, et son entêtement à vouloir être innocenté par la suite, fait preuve de cynisme ou est-il rentré dans un déni complet après son crime ?

Georges Cenci Georges Cenci ·  20 mai 2015, 11:46

@ Félix
Bonjour
Votre question est pertinente et je vais tenter d'y apporter quelques éléments de réponse ou tout au moins de réflexion.
Je me suis déjà exprimé sur ce blog sur les analyses ADN et la poudre aux yeux qu'elles représentent. La nouvelle avocate de Raddad qui s'entête encore ; suivant la même démarche que ses prédécesseurs, a demandé de nouvelles expertises sur des objets « tchernobilisés » comme je l'ai écrit par ailleurs sait très bien qu'il n'y a aucune possibilité pour que la justice suive. Les objets dont elle réclame l'analyse ont déjà été expertisés, sont hyper pollués et de plus aucun ADN n'a pu être codifié... d'où le vent !
Vous remarquerez que les défenseurs se gardent bien de demander une expertise comparative qui pourrait se révéler désastreuse pour leur client. Par exemple les traces d'ADN retrouvées sur le blouson du meurtrier ; lesquelles, en 1991, avec les moyens de la science d'alors n'avaient pu être codifiées. (voir rubrique Questions/Réponses : « Les experts ont-ils pu déceler des traces de sang sur les vêtements de Omar Raddad » et « Quand les deux fameux ADN qui motiveraient une éventuelle nouvelle décision de révision ont-ils été prélevés ?) Et, si l'on retrouvait l'ADN de Mme Marchal, cette preuve viendrait s'ajouter à celles qui ont valu la condamnation de Raddad.
Tout ceci n'est que manœuvre dont on continu d'abreuver à travers une presse complaisante une opinion crédule.
J'ai maintes fois écrit que le sieur Raddad était devenu pour ses nombreux avocats successifs, un produit marketing, un faire-valoir. Pour ceux qui connaissent le dossier – je pense le connaître – cet individu est un être rusé, cynique et hypocrite. C'est un imposteur qui met le mensonge au service de son hypocrisie. Tous ses avocats lui ont tellement rabâché qu'il était innocent qu'il a fini par le croire et, effectivement, il est entré dans le déni de reconnaître le meurtre qu'il a commis. Il sait très bien qu'il est le meurtrier ; tout comme ses avocats !

Félix Félix ·  23 mai 2015, 08:11

Oui tout à fait, en réalité les expertises d'ADN sont dans ce contexte-là, de la poudre aux yeux pour oublier l'essentiel. On l'a vu en 2006 avec l'affaire Ranucci, avec la prétendue redécouverte du pull-over rouge et les expertises qui permettraient de connaître la vérité... Alors que qui connait l'affaire sait que, si vraiment on veut enfoncer le clou, il faut comparer l'ADN des ossements de la petite victime avec les pierres qui on servi à lui fracasser le crâne (scellé arme encore disponible, sauf si le pantalon ou le couteau refont surface. D'autant que dans le cas Raddad, cette expertise a été réclamée par la défense après que bien des personnes aient touché cette porte (le substitut Montfort, vous-m^me, Liebtke pardonnez l'orthographe si je me su......). S'il y avait une expertise ADN à faire, ce serait sur le chevron.

Mais cela permet surtout à ceux que ça intéresse de se rassurer et d'oublier tout le reste du dossier.

Bon week-end à vous

Cordialement,
Félix

Georges Cenci Georges Cenci ·  23 mai 2015, 15:47

@ Félix : En ce qui concerne l'affaire RANUCCI, je vous conseille le lecture du livre de Gérard BOULADOU, ancien commandant de police qui a repris le dossier et met à mal la thèse du farfelu conte de Perrault et son pull-over rouge. Son titre : Affaire Ranucci autopsie d'une imposture (le titre est suffisamment évocateur).
Vous noterez que Perrault a été pour Ranucci le Rouart de l'affaire Raddad. Des farfelus opportunistes !
Revenons au dossier Raddad. Vous me permettrez de corriger ce que vous avez écrit en ce qui concerne le chevron.
Le chevron que nous avions saisi et protégé comme il se doit a fait l'objet d'une expertise génétique le 30 août 1991. Vous constaterez comme cela a été dit devant la cour de révision des condamnations pénales que Vergés et ses vassaux ; la presse, a beaucoup menti sur les lacunes de l'enquête et notamment sur l'absence de recherches génétiques, particulièrement sur le chevron.
Ceci étant précisé, par la suite, le chevron a été hyper pollué pour les besoins du transport de justice et de démonstrations devant la cour d'assises.
Pourtant, ce chevron a de nouveau été expertisé à la demande de la commission de révision des condamnations pénales. Et, à nouveau, les experts ont déterminé que celui-ci ne portait aucune trace d'ADN masculin identifiable ; pas plus celui d'Omar Raddad que d'autres personnes susceptibles de l'avoir touché avant ou après le meurtre. Et tout ceci était déjà acquis au cours du procès devant la cour d'assises de Nice. En clair, comme je l'ai maintes fois précisé, aucun ADN n'a pu être codifié. Comment alors le comparer avec ceux du FNAEG !
Poudre aux yeux ! Mensonges et manipulations !
Très cordialement.

Félix Félix ·  28 mai 2015, 21:18

Merci pour ces précisions sur le chevron. Comme vous dites c'est bien de poudre aux yeux dont il s'agit, agrémentée d'omissions, de mensonges.

J'ai déjà lu le livre du commandant Gérard Bouladou sur l'affaire Ranucci, et, souhaitant approfondir ce passionnant dossier, me suis depuis procuré le dossier pénal qui a si besoin en était renforcé ma conviction. Toutes les clés sont données, et les omissions de Gilles Perrault sont flagrantes. Je suis intervenant sur une page Facebook consacrée à cette affaire ("Affaire Christian Ranucci le mythe de l'erreur judiciaire). Si le cœur vous en dit, et si le temps vous le permet, allez sur cette page, elle met en ligne une grande partie du dossier pénal de C. Ranucci, permettant aux gens de juger par eux-mêmes de la culpabilité ou de la soi-disant innocence de ce jeune homme.

Bonne soirée,
Très cordialement,

Félix

Georges Cenci Georges Cenci ·  06 juin 2015, 06:34

@Félix : Bonjour.

Vous vous intéressez, comme le commandant Gérard Bouladou à l'affaire Ranucci.

J'ai parcouru votre site d'information sur Facebook ; que je conseille à toutes celles et tous ceux qui se posent des questions sur cette affaire.

La lecture du livre de Gérard Boudadou, argumenté avec les pièces de justice, atteste sans risque d'erreur de la culpabilité de Christian Ranucci.
Dans ce cadre je poste l'interview qu'un gendarme de l'escorte qui raccompagnait Christian Ranucci aux Beaumettes après sa condamnation a accordé à Gérard Bouladou. Vous pouvez la télécharger et en prendre connaissance en suivant ce lien : GendarmeDernierVoyageRanucci.mp3

Ce gendarme se souvient d'une confidence de Ranucci, je cite : Quand on a fait une bêtise, il faut la payer.

Très cordialement

scorpion742 scorpion742 ·  11 novembre 2015, 20:25

Bonjour , j aimerais vous poser une petite question , pensez vous que la victime a barricader la porte avant d écrire ou l inverse , je demandais aussi si elle avait pu éteindre la lumière après d avoir fait le premier écrit

Georges Cenci Georges Cenci ·  13 novembre 2015, 07:43

@scorpion742 : Bonjour.
Vous trouverez ma réponse à votre question en ouvrant ce lien : http://omarlatuee.free.fr/index.php...
Merci de vous y reporter.
Bien à vous.

Félix Félix ·  14 juillet 2016, 10:55

Bonjour Monsieur,

J'ai songé à quelque chose, une question pas anodine (sans remettre en cause la culpabilité de Raddad) : Raddad a été inculpé et reconnu coupable des chefs d'homicide volontaire sur Ghislaine Marchal. Pourtant, ça ne semble pas tout à fait exact et cohérent avec les constatations, et ce que l'enquête a révélé. Raddad n'aurait-il pas du être inculpé de coups et blessures ayant entraîné la mort, avec intention de la donner ? En effet, Mme Marchal n'est pas morte tout de suite, elle a même pu faire semblant d'être morte le temps que Raddad quitte la cave, pour ensuite mettre en place son dispositif et le dénoncer. De plus, l'expert Macario dit bien qu'aucun des coups portés n'était immédiatement mortel.

Est-ce que Sylvaine Arfinengo a fait une erreur d'appréciation en l'inculpant pour homicide volontaire ? Quel est votre avis ?

Cordialement,
Félix

Georges Cenci Georges Cenci ·  15 juillet 2016, 17:08

Bonsoir Félix.
Selon l'article 221-1 du code pénal, le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Ce qui implique que l’auteur ait la volonté de tuer. C'est le cas du meurtrier Omar Raddad.
La juge d'instruction Sylvaine Arfinengo l'a inculpé (depuis on utilise l'expression mis en examen) d'homicide volontaire. Le caractère « volontaire » du meurtre est un des éléments constitutifs de ce crime.
D'ailleurs mon cher Félix, comme vous l'écrivez, le fait de donner des coups et blessures avec l'intention de donner la mort est bien un meurtre.
En 1991 c'était l'article 295 du code pénal, élément légal, qui s'appliquait. L'élément matériel est l'acte d'homicide sur une personne en l'espèce Mme Marchal ; l'élément moral est l'intention homicide. Si cette volonté de tuer n'existait pas, le juge pouvait soit retenir la qualification d'homicide involontaire soit celle de coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner.
Mais les circonstances étaient telles que l'incrimination d’homicide volontaire prévalait et pour cause : multitude des coups, utilisation de deux armes, actes d'agression particulièrement violents, parties vitales du corps atteintes (notamment double égorgement), âge du meurtrier et celui de la victime etc.
L'incrimination de meurtre n'a pas été mis en cause et ne pouvait l'être.
Très cordialement.

motemka motemka ·  29 août 2016, 22:20

@Georges Cenci :
Bonsoir Mr Cenci
Existe-t-il une emission télé qui relate l'affaire objectivement ?
J'ai beaucoup cherché mais en vain.
Je ne trouve que des emissions à la gloire de l'innocence d'Omar Raddad.
J'ai entendu parler d'une emission realisée en 2008 présentée à l'époque par Yves Renier à laquelle avait participé Guy Hugnet mais je ne la trouve pas.

En vous remerciant

Georges Cenci Georges Cenci ·  30 août 2016, 16:04

@ Motemka

Cher monsieur,

Effectivement il est plus facile de trouver un plaidoyer pour l'innocence de Omar Raddad qu'un article ou documentaire intransigeant qui relate les faits avec honnêteté et sans parti pris. Un document a été produit par AB pour NT1 dans le cadre de la série Affaires Criminelles présentée par Yves Rénier.
Guy Hugnet a participé à sa réalisation en sa qualité de journaliste. Il me semble que sa diffusion remonte à 2008 ou 2009.
Je vous communique le lien qui vous permettra peut-être de visionner ce documentaire dont je n'ai plus aucun souvenir :
http://www.ab-international.com/fra...

Bien à vous

OMAR NELAPATUER OMAR NELAPATUER ·  28 octobre 2016, 15:17

Que pensez vous des enquêtes en cours, au sujet des empreintes génétiques, qui ne correspond pas à celui d'Omar, retrouvé sur deux portes et un chevron? Si cela aboutit, car dans cette affaire de grande famille, tout a été négligé de lacunes invraisemblables, pour condamner un Marocain jardinier.
Espérons que lumière sera faite, même si certains diront "ah oui mais c'est les manipulations des enquêteurs" etc etc.....A bon entendeur....

Georges Cenci Georges Cenci ·  29 octobre 2016, 22:02

@ omarnelapastuer.
Cher ONLPT. Pour faire court, j'ai beaucoup écrit sur les recherches ADN. Vous avez cela a porté de votre curiosité sur ce site. Cela m'évitera de rabâcher ! La suite de votre commentaire est sans aucun intérêt et démontre votre parfaite ignorance du dossier... mais peut-être, vu votre syntaxe approximative, n'aurais-je pas tout saisi !
Bien à Vous.

elias elias ·  30 octobre 2016, 11:49

Je vais vous dire un truc et je demande à tout le monde de faire abstraction des origines de Omar car meme si je suis persuadé qu'il est innocent (je l'ai déjà rencontré par ailleurs mais ça c'est un détail) je suis aussi persuadé de l'innocence de Dany le Prince par exemple et persuadé de la culpabilité de certains acquittés, mais par rapport à Omar je voudrai juste mettre en évidence que outre tous les éléments de doute depuis le début de cette affaire, et je vais pas les énumérer tellement il y en a, outre les propos racistes tenus par certains magistrats dont le président de la cour d'assises, outre le fait que les ficelles sont tellement grosses car je vais vous dire un truc, pour moi justement l'inscription "Omar m'a tuer" disculpe Omar tellement c'est ENORME je parle meme pas de la faute d'orthographe mais de tout le reste, (calligraphie, écriture très linéaire et reprise en plus) etc etc..Je serai curieux que vous expliquez comment se fait que l'on ne trouve pas une seule trace génétique, une seule trace ADN concernant le 1er coupable désigné à savoir Omar Raddad mais celui d'autres personnes ! Car, si ya bien un Adn qu'on devrait trouver en grande quantité par ailleurs c'est bien celui de Omar n'est ce pas Mais non pas une seule empreinte, pas une seule particule de sang d'Omar ! Mais par contre celui d'autres ! Les gens comme vous me font marrer j'avoue, surtout les gendarmes car vous ne détenez aucune vérité monsieur, et c'est pas votre fonction de gendarme qui vous donne cette légitimité ! Combien d'erreurs judiciaires monsieur ! Faut il rappeler l'affaire de Montigny, Grégory et bien d'autres, ces affaires on été instruites avec amateurisme! Non monsieur les enquéteurs ne détiennent pas la vérité et surtout pas vous !

elias elias ·  30 octobre 2016, 11:56

Vous me faites étrangement penser au juge Lambert de l'affaire Grégory voire de Bezzina en quete de notoriété et peutetre d'argent ! Avouez que sans cette affare médiatisée, personne ne saurait que vous avez existé un jour ! Vous dites connaitre le dossier mais dites moi vous le connaissez autant les avocats qui défendent Omar Raddad et croient en son innocence ?!

Georges Cenci Georges Cenci ·  31 octobre 2016, 08:48

@ Elias

Bonjour.
Je vais vous dire un truc... C'est ÉNORME : je n'ai rien à vous répondre si ce n'est que je n'ai pas l'intention de perdre mon temps avec ce genre de commentaire. Restez persuadé de l'innocence de Raddad car, je vous le concède, c'est vous qui détenez la vérité ! Comme les avocats de votre champion ! Vous êtes ingénu ! Cela frise le ridicule.

Yves Yves ·  31 octobre 2016, 10:14

C'est affligeant le manque de discernement de certains...

Dites, elias, OMAR NELAPATUER et compagnie, ça ne vous a pas traversé l'esprit que c'est JUSTEMENT en faisant trop confiance à un élément unique, en négligeant l'ensemble de l'instruction et la cohérence globale du dossier, que l'on arrive à des erreurs judiciaires ?

L'ADN, c'est une donnée du problème, ce n'est pas une réponse. Prenez un peu de recul, de hauteur de vue..

elias elias ·  31 octobre 2016, 14:41

Honnetement vous avez un culot monstre et vous ne répondez pas du tout aux interrogations (comme il y a 25 ans d'ailleurs ! ) désolé et le fait que 25 ans arès vous etes encore entrain d'essayer d'exister, ça me sidère ! je ne sais meme pas comment vous faites pour vous regarder dans un miroir ! Personnellement si j'étais vous je vous assure que je me cacherai ! Et vous croyez que il n'y a que moi ou les avocats qui sont persuadés de l'innocence de Omar Raddad mais ça prouve encore que vous vivez hors réalité ! Vous savez très bien que 65 % des Français étaient pour la révision du procès ! Le ridicule ça a été l'enquete ! la honte et le racisme peutetre pas de ceux qui ont tué Madame Marchal mais en tout cas de ceux qui ont instruit l'affaire ! Monsieur les Français ne sont pas des imbéciles ! On est pas dans un roman d'Agatha Christie ! Et Omar Raddad n'est pas un champion comme vous dites ! il est juste un homme que vous avez détruit depuis 25 ans !

elias elias ·  31 octobre 2016, 14:50

Je peux vous poser une question ? Est ce que le fait que vous ayez été un gendarme fait de vous le "Monsieur vérité" ? Plus qu'un détective privé que vous stigmatisez, qui lui au moins a le mérite d'avoir enquéter vraiment ? Les gens sont ils des imbéciles parce qu'ils sont persuadés de l'innocence de Omar ?

elias elias ·  31 octobre 2016, 15:25

Monsieur Cenci je vous répète ! Après l'enquete à charge que vous avez mené sur Omar Raddad, et tout le reste, et d'ailleurs je souriais car je viens juste de remarquer que sur l'inscription "Omar m'a tuer" qui est tellement hallucinante, le" R" qui constitue la faute d'orthographe est meme plus grosse et plus en évidence que les autres lettres ! La pauvre Madame Marchal aurait donc voulu nous faire plus croire qu'elle si cultivée et instruite faisait des fautes et en pleine agonie elle se fatigue à ça ! bref ce ne sont pas vos petites explications qui n'en sont meme pas d'ailleurs, je voulais vous dire que aujourd'hui aux Etats Unis et meme en France on réussit avec l'Adn à découvrir le meurtrier, meme dans l'affaire Elodie Kulik on a trouvé son violeur par l'Adn de son père et ça je trouve ça super ! Combien de gens ont été en prison pour des crimes qu'ils n'ont pas commis, Dills en France par exemple et pourtant il a vait 16 ans et on lui a fait avoué c'est honteux ! Aux Etats unis des centaines et peutetre des milliers de détenus attendent dans le couloir de la mort alors qu'ils sont innocents, c'est révoltant ! Et vous en 2016 après 25 ans vous essayez encore de faire de l'argent avec votre bouquin mais je vais vous dire que je trouve ça abjecte ! Je suis persuadé d'ailleurs que vous ne croyez pas Omar Raddad coupable mais votre égo surdimensionné vous empèchera de l'avouer ! Trouvez moi l'Adn de Omar qui s'est précipité pour qu'on lui prélève son sang, oui trouvez le moi sur cette scène de crime et je croirai en votre version et j'achèterai meme peutetre votre livre ! et encore ! Cette affaire, à moi et je pense à beaucoup d'autres fait peur car on se dit que n'importe qui peut etre accusé sans preuve sans rien et surement juste à la tronche du client, du coupable idéal ! Je sais pas quel age vous avez aujourd'hui mais je me demande s'il vous arrive de dormir en paix et de vous regarder dans une glace ! Cordialement

LaCitrouilleDHalloween LaCitrouilleDHalloween ·  31 octobre 2016, 16:59

Vous êtes pathétique @Elias. Vous me faites marrer à avancer des tas d'inepties qui prouvent au moins une chose : vous n'avez pas pris la peine de lire ne serait-ce que 1(petit)% des pièces officielles du dossier d'instruction qui jalonnent ce site web. Si le Major Cenci a pris la peine de vous répondre une première fois, je pense qu'il a assez donné de sa personne ici pour exposer les faits ; rien que les faits. Si vous vous entêtez à seriner le discours médiatique entendu depuis 25 ans et que vous gobez apparemment sans aucune analyse de votre part ; je doute que notre directeur d'enquête y donne suite.

John John ·  31 octobre 2016, 22:18

@Elias
J'ai cru en l'innocence d'Omar Raddad rien qu'en écoutant le prisme médiatique de la défense pendant 20 ans. Et j'ai changé d'avis en m’intéressant au dossier. Car c'est vrai que le dossier est à charge, je vous le concède. Sans quoi Omar Raddad n'aurait jamais été reconnu coupable.
En revanche, l'enquête a été faite à charge et à décharge par les gendarmes. Car ces gendarmes n'ont aucun intérêt à accuser un innocent, ni a décharger un coupable. C'est de la pure théorie du complot sans fondement.

De plus, vous accusez M. Cenci de vouloir faire de l'argent sur cette histoire, alors que son livre est disponible gratuitement sur ce site, tandis que ceux d'Omar Raddad et de ses avocats sont toujours à vendre. Je dis ça, j'ai rien dit...

Ceci étant, je suis prêt à me remettre à re-croire que Omar Raddad est innocent si vous me le démontrez avec des arguments crédibles.
Evidemment, je ne me contenterai pas d'un "ça crève les yeux" ou un "je lui ai parlé" ou encore d'un "tout le monde le dit". Il faut pour cela déconstruire chaque élément a charge du dossier (les éléments qui sont dans le dossier et qui ne passent pas dans les médias).

Voici quelques éléments en vrac (non exhaustifs, et pas tous dans le dossier mais quand même...):
- S'il s'agit d'un complot, comment le "vrai meurtrier" (ou plusieurs) a fait pour savoir qu'Omar Raddad bosserait sur les lieux du crime inhabituellement un dimanche alors que seuls la voisine et Raddad étaient au courant? Car si Raddad avait été chez sa famille, comme c'était probable, l'accusation en lettre de sang ne tenait pas.
- M. Omar Raddad dit être rentré chez lui pour manger et il revient plus tôt que prévu chez son client (de plus, c'est inhabituel qu'il rentre chez lui alors que sa femme est à Toulon). Pourtant, le voisin le trouvant un peu pale, lui offre un sandwich et une glace qu'il accepte. Pourquoi déjeune t-il 2 fois?
- Quand les gendarmes partent inspecter la chaufferie, ils constatent que la porte est fermée à double tour de l'extérieur, mais aussi qu'elle est fermée de l'intérieur avec une barre métallique surélevée par un chevron de bois, ainsi qu'un lit pliant (sur roulette donc) servant de renfort secondaire. Ils mettent grosso modo 20 min à venir à bout du système. Bref, comment le "vrai coupable" a t-il fait pour mettre en place tout le système de manière efficace sachant que la défense n'a jamais réussi à le reproduire de l'extérieur?
- S'il existe un moyen ingénieux de reproduire le dispositif de fermeture de Mme Marchal de l'extérieur (à démontrer), c'est donc que le meurtre a été minutieusement calculé par une tierce personne. Pourtant, il est reproché à la scène de crime de manquer de sang pour être crédible (sic!). Comment le vrai coupable a t-il pu monter un dispositif de fermeture non reproductible, tout en "bâclant" la scène de crime, risquant ainsi de compromettre l'hypothétique supercherie?
- Au contraire, si c'est bien Mme Marchal qui s'est barricadée elle-même dans la chaufferie, pourquoi aurait-elle désigné un innocent comme son agresseur?
- Pourquoi devrait-on retrouver l'ADN d'Omar Raddad sur les traces de sang de la porte sachant que, quelle que soit le scénario de la défense ou de l'accusation, ce n'est pas Omar Raddad qui a écrit les mots?
- Pourquoi aucun témoin ne se souvient avoir croisé Omar Raddad sur son soit disant chemin du retour?
- Pourquoi Omar Raddad (ni sa femme) ne se souvient pas avoir téléphoné à sa femme à 12h51 dans une cabine téléphonique, lors de ses premières auditions? Il finira par l'indiquer par écrit une semaine plus tard.

Je pense que c'est un bon début. Donc commençons par défaire ceci avec crédibilité avant de passer à la suite...

A bientôt.

Martin Martin ·  01 novembre 2016, 00:39

Bonjour Monsieur Cenci

Tout d’abord votre raisonnement concernant l’heure de la mort de Mme Marchal me semble, à mon humble avis, quelque peu fallacieux. L’appel infructueux à 13 h 30 de Louise Blanc, l’employée des Koster, fixe en effet l’heure limite maximum de l’agression… mais ne fixe pas obligatoirement l’heure limite maximum du meurtre et du départ de l’assassin de la Chamade.
La thèse d'une mise en scène est parfaitement possible. On peut en effet admettre la première partie de votre raisonnement ou Mme Marchal a été agressée au plus tard à 13 h 30 mais on peut ensuite tout aussi bien envisager que l’assassin l’a conduite de force à la cave pour la torturer au couteau jusqu’à très tard dans la nuit puis l’a obligée à écrire « OMAR M’A TUER ». Son assassin ignorait sans doute tout de la fête religieuse de l’aïd et pensait que Omar viendrait ce lundi dans les heures qui suivent comme à son habitude à la Chamade et serait ainsi accusé du meurtre de Mme Marchal. Cet assassin a ensuite laissé la victime pour morte après l’avoir lourdement frappée avec ce chevron puis il est parti. Mais Mme Marchal a pu se barricader et se cacher dans la chaufferie. On ne peut décemment accuser Omar de meurtre sur le fait que Mme Marchal n’a pas dans son agonie pensé à effacer les inscriptions juste avant de mourir, ni non plus sur le fait que Mme Marchal n’a pas choisi un autre endroit plus éloigné des inscriptions pour mourir !

Bien à vous Cher Monsieur Cenci.

Martin

Motemka Motemka ·  01 novembre 2016, 18:12

@elias : Mr Cenci n'essaie pas de se faire de l'argent sur son bouquin car il est disponible gratuitement sur son site http://omarlatuee.free.fr/index.php...
Je vous conseille aussi celui du journaliste Francois Foucart "lLaffaire Omar Raddad le dossier pour servir la vérite". De ceux qui ont écrit c'est le seul qui était présent à toutes les audiences.

Caramba Caramba ·  01 novembre 2016, 23:04

A Elias
C'est bien de nous raconter vos sentiments, mais ce ne sont pas les sentiments qui font la réalité...
La réponse à vos questionnements (qui montrent votre méconnaissance de ce dossier) sont dans le dossier, à vous de lire...
Après, si Omar Raddad n'est pas coupable de ce meurtre (bien que des charges très lourdes pèsent contre lui) c'est quelqu'un d'autre ? Alors dites nous :
1/ Comment le "vrai meurtrier" a t'il fait pour blesser mortellement Mme Marchall, déplacer son corps dans la cave sans laisser de trace ni sur son peignoir, ni sur le sol, ni sur les murs, ni à l'extérieur de la cave ?
2/ Comment le "vrai meurtrier" à réussi à imiter l"écriture de Mme Marchal au point de tromper les experts et de faire un faute d'orthographe que Mme Marchal faisait régulièrement ?
3/ Comment le vrai meurtrier a t'il fait pour bloquer la porte de l'intérieur avant de refermer la porte à clé ? Cela de la même façon que les gendarmes l'ont trouvé ?
4/ Comment le "vrai meurtrier" a fait pour savoir qu'Omar Raddad travaillait exceptionnellement ce dimanche à 400m du lieu du crime ? qu'il ne pourrait fournir d'alibi ? qu'il aurait un mobile ?
Allez, bonne chance pour établir vos réponses !

elias elias ·  03 novembre 2016, 14:05

Bien évidemment vous me reprochez exactement ce que vous faites dans vos coms ! Vous par contre vos inepties ne vous déranges pas! Ce qui me sidère c'est que les gens qui croient en la culpabilité de Omar Raddad mettent en avant de petits détails presque insignifiant pour étayer l'accusation mais comme par hasard ils occultent les énormes zones d'ombres du dossier et qui tendent plutot à l'innocenter ! Je me suis toujours dit qu'il n'y avait aucun mystère dans cette affaire et que les ficelles étant tellement énormes et on va pas tout rappeler, et en particulier cette inscription débile "Omar m'a tuer" justement innocentent Omar et ne me feront jamais douter de son innocence ! Mais voilà, moi par exemple si j'avais été Omar Raddad j'aurai pu me défendre car j'ai fait des études, je sais m'exprimer ! Oui cette affaire fait aussi peur car on se dit que ça pourrait arriver à n'importe qui ! J'ai un très bon ami Major de Police, et on a souvent évoquer cette affaire et il me disait que la question première dans une enquete criminelle est "A qui profite le crime ? A Omar ?? et qu'on ne vienne pas me parler du casino ou des avances sur salaires car nous avons tous un jour demander une avance à quelqu'un ou jouer aux jeux, ou pour 2000 malheureux francs ! Les 2 victimes sont Madame Marchal et Omar Raddad que j'ai rencontré d'ailleurs, il est complètement détruit ! J'aimerai poser une question à Monsieur le gendarme : Connaissez vous dans les annales judiciaires, une personne coupable d'un tel meurtre, d'une telle barbarie, gracié après avoir fait 7 ans de prison, clamer son innocence et demander la révision de son procès, avec le risque d'y retourner ? Connaissez vous une telle personne, qui, il faut dire, s'en est bien sorti, déprimer, avoir gout à rien, je l'ai rencontré pas plus tard que l'été dernier c'est un homme détruit ! Vous vivez encore en 91 je ne sais pas quel age vous avez moi j'en ai 30 et nous sommes en 2016, vous croyez en la culpabilité de Omar Raddad parce que ça vous arrange comme à l'époque ! Ok vous occultez sciemment toutes les zones d'ombres du dossier soit ! Cependant, Il y a 4 Adn trouvés sur les portes, les chevrons et aucun des 4 n'appartient à Omar qui, lui meme a insisté pour qu'on lui prélève son Adn, alors reconnaissez au moins que si il y a un Adn qu'on aurait du retrouver dans cette scène de crime c'est bien celui d'Omar votre coupable préféré

elias elias ·  03 novembre 2016, 14:18

@Caramba :
Ah bon parce que vous vous connaissez le dossier vous ?? ! Et meme si vous le connaissiez, ça fait pas de vous aussi le Mr Vérité ! Les erreurs judiciaires ça existe monsieur ! Je ne sais meme pas pourquoi vous parlez des traces de sang puisque justement Madame Marchal n'en a laissé aucune puisqu'elle s'est déplacé le foie et les intestins à l'air sans parler du crane ouvert pour aller écrire son autre inscription ! Par ailleurs, vous occultez les soit disant fautes de frappes de la date de la mort par 3 médecins légistes, pas 1..3 ! Meme l'histoire de la boulangerie ne prouve rien puisque Omar Raddad a donné son coup de fil à sa femme et ça les relevés de France télécom l'atteste et ça prouve qu'il est bien rentré chez lui et de toute façon concernant la boulangerie ou Omar Raddad avait ses habitudes Mr Mortigliengo a bien dit (les vidéos sont là) qu'il n''avait jamais été entendu par les gendarmes ! Et pour finir quand mon chat capture une petite sourie il a plein de sang dans la gueule !

OMARNELAPaSTUER OMARNELAPaSTUER ·  03 novembre 2016, 16:15

@Yves : Ca s'appelle la justice Française, affaire seznec entre autres....
Comme les 3 experts qui se sont plantés sur la date du décés de Mme Marchal,une faute de frappe....pas un des trois ne l'a remarqué.....eux aussi ils ont vu ça de haut et de trés loin. Pour refaire un papelard....l'adn de cette affaire, attendons.

annaparis annaparis ·  03 novembre 2016, 16:23

Je dois avouer que ce site m'a fait douter ; si je ne suis plus si sûre de son innocence, je n'ai pas non plus de certitude sur sa culpabilité (ce qui en passant me ferait voter la non culpabilité, au bénéfice du doute) ; mais il faut avouer que certains faits dérangent dans l'enquête (la destruction de la pellicule, l'incinération du corps, les ajouts dans la datation de la mort, et également dans la description du blocage de la porte...) ; une enquête pas si impeccable ; un procès pas impeccable non plus ; des intervenants à charge et à décharge tout aussi discutables dans leurs agissements ; et donc un malaise flagrant et dont on ne se débarrasse pas.

Sans compter votre ton, Monsieur Cenci, qui n'est pas des plus agréables. Vous avez parfois botté en touche sur mes commentaires et sur ceux d'autres intervenants pourtant courtois. Je peux comprendre votre lassitude au sujet de ce dossier, mais vous saviez que vous vous y exposiez en faisant ce site public.

Caramba Caramba ·  03 novembre 2016, 21:46

@Elias
Ce qui est sûr c'est que je connais mieux le dossier que vous. Je ne prétend pas détenir la vérité mais je ne vois pas comment on peut croire à l’innocence d'Omar Raddad vu les charges qui pèsent contre lui. En tout cas pour douter de son innocence il faut être en mesure de répondre à au moins une des questions que je vous ai posées. Je vois que vous éluder les questions qui sont pourtant à la base de l'affaire et sur laquelle la défense de l'accusé à buté.
Les traces de sang, il y en a plein la cave... Mme Marchall n'a pas été touché au foie.
Concernant la faute de frappe, elle est tout à fait possible. On pourrait effectivement se poser des questions seulement voilà: Mme Marchal a été retrouvé nue sous un peignoir et la dernière trace de vie de Mme Marchal est un coup de téléphone où elle affirme qu'elle sort de la douche et qu'elle a rendez vous à 13h00 pour un dîner... où elle n'est jamais aller... Faut il croire que Mme Marchal a disparu une journée entière et est resté en peignoir ?
Omar Raddad a affirmé s'être rendu dans une boulangerie qu'il a désigné en précisant le prix des viennoiserie. Personne ne l'a vu...
Omar Raddad a affirmé s'être rendu chez lui et croiser un de ses voisins. Personne ne l'a vu...
Omar Raddad a affirmé avoir mangé chez lui vers 12h30, et quand il reprend son travail à 13h00. Son employeur lui prépare spontanément un sandwich et une glace car il a la tête de quelqu'un qui n'a pas manger... Sandwich et glace qu'il mange !
Omar Raddad a menti sur des faits facilement vérifiable tel que des transferts bancaires...
Innocent peut être mais çà reste à prouver en essayant de répondre aux quatre questions que j'ai posée...

Georges Cenci Georges Cenci ·  04 novembre 2016, 07:39

@ annaparis

Bonjour.

Tout ce que vous exprimez a été examiné et débattu devant la cour d'assises. Je me suis expliqué sur la destruction de la pellicule, la prétendue incinération hâtive du corps de la défunte, l'erreur de dactylographie sur le quantième du mois et le blocage de la porte du sous-sol. Je ne vais pas y revenir.
Mes explications sont sur ce site et vraisemblablement vous ne les avez lues qu'en diagonale. Tous ces détails ont par ailleurs été avalisés par la justice. Peut-être n'avez-vous pas assisté au procès ?
Vous parlez de la description du blocage de la porte. Vous avez en ligne le procès-verbal de transport sur les lieux du magistrat instructeur. Si vous trouvez qu'il n'est pas suffisamment clair et détaillé, vous avez un problème de capacité cognitive.
Et, voyez-vous, j'ai un avantage sur vous, j'étais présent sur les lieux.
C'est la troisième fois semble-t-il que vous intervenez sur ce site et, à chaque fois, contrairement à vous, j'ai toujours employé une formule de politesse. Quant à mon ton, il est ce qu'il est et je n'en changerai pas. Je n'ai pas créé ce site pour plaire mais pour informer les personnes qui s'intéressent à cette affaire notamment celles, et elles sont nombreuses, qui se prennent pour des juges.
Bien cordialement.

annaparis annaparis ·  04 novembre 2016, 15:48

Monsieur,

La formule de politesse ne fait pas tout, le ton de cette réponse parle par elle-même. Mais je suis loin d'être de ceux qui vous injurient bassement, vous en conviendrez. Le site invite au débat mais votre ton péremptoire me fait comprendre que vous souhaitiez juste clouer le bec à vos détracteurs. Or, il n'est pire aveugle etc. Le proverbe s'applique à eux (et sans doute me mettez vous dans le lot, puisque je doute) mais aussi à vous.
Si vous reprenez mon commentaire, j'ai bien parlé de "faits dérangeants" et non "de faits prouvant indiscutablement l'innocence d'Omar Raddad" ; et qui laissent un malaise à la lecture de ce site même.
Par exemple, ces photos : vous aviez le droit de les détruire ; dont acte. Mais avouez que la famille de la famille pourrait s'estimer lésée ; et que cela donne libre cours à toutes spéculations. Je ne crois pas qu'il y ait eu des choses importantes sur ces photos, voyez-vous ; et je suis loin de penser à un quelconque complot ; mais cela montre pour le moins une certaine légèreté des enquêteurs et cela me gêne.
Par ailleurs, je ne peux que reconnaître que vous étiez au procès et pas moi, que tout cela a été avalisé par la justice. Cela doit-il clore le débat ? Personne n'est infaillible, ni vous, ni moi, ni la justice - hélas.
Enfin, si vous avez repris mes interventions, vous pouvez voir que j'ai changé d'opinion, en partie en lisant ce site, mais cela visiblement ne vous suffit pas.
Puisque visiblement vous ne supportez pas la contradiction, je ne posterai plus ici.
Je vous salue, Monsieur.

MegaMax MegaMax ·  04 novembre 2016, 16:38

@annaparis :
Vous dites : "Par exemple, ces photos : vous aviez le droit de les détruire ; dont acte. Mais avouez que la famille de la famille pourrait s'estimer lésée..."
C'est donc un des derniers points qui vous turlupine.
Je vous retourne la question : Monsieur Christian Veilleux (par exemple) s'estime t'il lésé ? Sincèrement je ne crois pas car à la lecture sur ce site de la "Chronologie judiciaire de l'affaire" ; lorsque tel était le cas il s'en est bien défendu devant la justice. Elle le lui a même bien rendu !
A ce que je sache, le fils de Madame Marchal n'a jamais porté plainte pour destruction abusive de pièce à conviction...
Quel honneur pour cette famille décimée de rester (encore aujourd'hui) en retrait de tout ce tumulte médiatique et de défendre avec dignité et vertu leur notoriété.

Georges Cenci Georges Cenci ·  05 novembre 2016, 08:56

@ annaparis
Bonjour

Pour en revenir aux photographies, c'est le juge d'instruction qui m'a demandé de les détruire en vertu de l'article 97 alinéa 3 du cde de procédure pénale.
C'est ici : http://omarlatuee.free.fr/index.php...
Vous voyez, il faut tout lire avant de dire n'importe quoi.
Bien à vous

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