Omar l'a tuée

Vérité et manipulations d'opinions. Enfin une information contradictoire sur l'"Affaire Omar Raddad".
«En 1894 on condamnait un jeune officier parce qu’il avait le seul tort d'être juif ; en 1994 on condamnait un jeune jardinier qui avait lâchement tué une femme âgée sans défense. En 1906 Alfred DREYFUS fut réhabilité alors que Omar RADDAD est un condamné définitif. Un était innocent, l'autre est coupable ». - Georges Cenci

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QUESTIONS/REPONSES

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Cette rubrique se veut un recueil des nombreuses questions que l'on me pose depuis une vingtaine d'années.

Je vous propose de les découvrir avec les éléments de réponse à même de vous permettre de mieux comprendre les raisons pour lesquelles Omar Raddad a été reconnu coupable du meurtre de Ghislaine Marchal.
Je reprendrai les sujets le plus souvent soulevés. Pour cela, je me servirai de documents officiels tels que mon rapport de synthèse, les actes de l'information judiciaire, les divers arrêts et jugements qui ont jalonné le parcours de cette affaire. Je dévoilerai également les méthodes employées pour jeter le discrédit sur les institutions et les hommes libres et probes qui les servent et qui font l'actualité depuis tant d'années en provoquant dans l'opinion un élan de sympathie en faveur d'un meurtrier. Vous y trouverez matière à réflexion sur les évènements « bidons » qui se sont succédé pour entretenir le doute selon une stratégie post-judiciaire à travers des campagnes et des pressions médiatiques cycliques.


Bien évidemment il me faudra du temps pour réaliser cette rubrique. D'avance je vous remercie de votre patience.

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Pourquoi le détective Moreau est-il certain que les ADN appartiendraient à des délinquants inscrits au FNAEG ?

Cette affirmation soutiendrait-elle l’hypothèse que la famille aurait payé des voyous pour commettre le crime ? Le détective stipendié par la défense a ouvert de multiples pistes dont celle de Nicole Receveau qui était la femme de ménage de Mme Marchal.

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Quel est le mobile du meurtre ?

Chacun le sait, le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Cela implique que celui auquel ce crime est reproché ait eu la volonté de tuer. C'est l'élément moral des éléments constitutifs de cette infraction. Cette intention homicide dont l'appréciation appartient aux juges, peut s'induire de la circonstance que l'auteur des coups portés et des blessures faites volontairement a fait usage d'une arme dangereuse et frappé la victime sur une partie du corps particulièrement exposée voire sur tout le corps. Elle peut également s'induire de la force avec laquelle les coups ont été donnés.

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Omar Raddad avait-il vraiment des difficultés financières ? Est-ce la raison des demandes d'avances sur salaires à ses employeurs ? Est-ce l'explication du meurtre ?

Dans son audition, Omar Raddad reconnait connaître des difficultés financières qui le contraignaient à demander régulièrement des avances à ses deux employeurs. La fréquentation des prostituées était son explication des retards de loyers impayés ; situation qu'il avait cachée à son épouse Latifa Cherachni.

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Les experts ont-ils pu déceler des traces de sang sur les vêtements de Omar Raddad ?

Question d'importance à laquelle j'ai déjà répondu dans plusieurs de mes commentaires. Je vais toutefois la développer ici pour celles et ceux qui suivent cette rubrique sans pour autant s'intéresser aux questions des divers intervenants.

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En lisant votre livre j'ai découvert un élément accablant pour Raddad. Il s'agit de traces de sédiment en provenance du sous-sol. Que cela prouve-t-il ?

Je vais m'efforcer d'être concis et précis. Néanmoins, cette question sur les traces de sédiments en provenance de la cave de La Chamade et présentes sur le pantalon de Raddad est d'importance puisque c'est un élément de preuve accablant contre lui, il me faudra développer mon analyse.

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Qu'en est-il de ces fameuses photographies que vous avez détruites ?

Lors d'une perquisition à La Chamade nous avons saisi un appareil photographique argentique qui se trouvait sur le meuble secrétaire de la chambre de Mme Marchal. Pour les besoins de l'enquête nous avons fait développer la pellicule.

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Qu'en est-il vraiment de cette boulangerie dont on a tant parlé ?

A tort et à travers ! Au cours de l'audition de Raddad – que nous entendions dans le cadre de la procédure de crime flagrant et à qui nous avions notifié une mesure de garde à vue – il était important de vérifier l'exactitude de son emploi du temps tel qu'il l'avait énoncé à mes officiers de police judiciaire.

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Qu'opposez-vous à la thèse selon laquelle la famille s’est débarrassée très vite du corps en le faisant incinérer alors que la victime avait acheté un caveau pour se faire enterrer ?

Après l'autopsie pratiquée le 28 juin 1991 par un collège d'experts, en l'espèce 3 médecins légistes, ce qui est fort rare, la juge d'instruction décidait, après leur rapport, que le corps pouvait être restitué à la famille. Il n'y a là rien d'exceptionnel puisque conforme aux Codes de procédure pénale et de procédure civile.

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Quelles ont été les conditions de la garde à vue d'Omar Raddad ? Pourquoi n'a-t-il pas été assisté d'un interprète ? A-t-il pu s'exprimer clairement ?

Six officiers de police judiciaire de la brigade de Mougins et de la brigade de recherches de Cannes se sont succédé pour procéder, sans interprète pour des raisons évidentes, à l’audition de Raddad. Ces six enquêteurs dactylographiaient douze pages d’audition ; les mesures de garde à vue faisant l’objet d’un procès-verbal séparé.

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Quelle est la probabilité que la victime ait reconnu son agresseur pour ensuite le dénoncer ?

Au moment des faits, la victime est âgée de 65 ans. A cet âge-là, on porte couramment des lunettes à verres correcteurs. La question était de savoir si Madame Marchal chaussait des lunettes pour les actes de la vie courante ? Si, dans les conditions de l'agression, elle avait pu reconnaître son agresseur alors qu'elle n'était pas appareillée.

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Quel est, selon vous, le scénario de l'agression ?

[Nouvelle rubrique. Introduction à découvrir ICI.] Comme je l’exposais au magistrat instructeur dans mon rapport de synthèse, nous avons reconstitué le scénario de l’agression en tenant compte des éléments objectifs du dossier mais aussi de quelques éléments subjectifs.

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Comment démontrez-vous la date de la mort ?

[Nouvelle rubrique. Introduction à découvrir ICI.] Comment démontrez-vous que la date de la mort était bien le 23 et non le 24 ; Simple faute de frappe du légiste ou pression du juge sur les trois légistes ?

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Qu'en est-il exactement du système de blocage de la porte du sous-sol ?

L'enquête mettait en évidence le rôle important du tuyau métallique et du chevron dans le système de blocage de la porte métallique donnant accès au sous-sol.

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